La ville de Cuenca, située dans le sud de l’Équateur, a donné ce mardi 16 septembre un puissant exemple de mobilisation citoyenne et de rassemblement pour un engagement en faveur de la vie, de la biodiversité, du bien-être et de la défense de l’eau, ainsi que pour le rejet de l’exploitation minière qui affecterait Kimsakocha (NdT : au plateau de Kimsacocha habitent plus de 2000 familles rurales, communautés autochtones, de paysans et de paysannes, affectées par des activités d’exploration minière). Des milliers de personnes de tous âges et de tous horizons sociaux se sont mobilisées autour de cette initiative, qui crée un précédent national, Kimsakocha devenant ainsi la voix de la protestation nationale et du mécontentement face aux politiques du gouvernement de Daniel Noboa.
Reportage photo : Rafael Idrovo Espinoza


Sur la carte minière de l’Équateur, Kimsakocha représente le cœur humide du projet Loma Larga. Sous cette plaine andine s’étend l’intégralité du gisement que Dundee Precious Metals a rebaptisé en raison de son projet minier. À Toronto, au Canada, on parle de « Loma Larga » comme d’un investissement ; à Cuenca, on utilise Kimsakocha pour décrire les landes, les lagunes et les rivières qui alimentent la moitié de la province d’Azuay.
Il faudra désormais analyser les scénarios post-mobilisation, car ils pourraient devenir dangereux, notamment pour les défenseurs des droits humains et de l’environnement.
























