Dans la rue, devant des entrepôts, aux abords de l’autoroute… Hier, elles et ils étaient 250 000 à participer au mouvement « Bloquons tout ». Si les participants n’ont pas mis le pays à l’arrêt, des actions auxquelles se sont joints plusieurs collectifs écologistes ont eu lieu un peu partout.
À Paris, après le blocage de plusieurs points de circulation, des assemblées se sont tenues dans plusieurs gares, puis des milliers de manifestants se sont réunis place de la République et autour des Halles. Près de Lille, un entrepôt Amazon a été paralysé. À côté de Toulouse, des opposants à l’autoroute A69 ont manifesté en musique au bord d’un péage. À Nîmes, les Soulèvements de la Terre ont tenu une assemblée ouverte. D’autres ont participé au mouvement à distance en cessant d’utiliser leur carte bancaire ou en ravitaillant les grévistes via des cantines de lutte.
Quelle suite donner à la mobilisation ? Lancer une grève générale, inclure de nouvelles personnes qui ne sont pas militantes à la base, associer des artistes au mouvement… Pour toutes les personnes interrogées place des Fêtes, à Paris, il faut continuer la lutte dans la durée, à l’instar des Gilets jaunes, pour maintenir la pression contre Emmanuel Macron.
Visiblement sourd à la colère populaire, mardi, le président a nommé comme Premier ministre Sébastien Lecornu – partie prenante dans les expulsions à Notre-Dame-des-Landes et à Bure en 2018 – au lendemain de la chute du gouvernement de François Bayrou. Comme si de rien n’était.









