Un manifeste viral, des banques sur la sellette et une action populaire capable de changer l’histoire. Avec No war : 47 jours d’espoir, Frédérique Damai signe un roman qui nous pousse à une question troublante : et si la paix dépendait de nous ?
Voici une intrigue palpitante à même de faire trembler l’industrie de la guerre !

Cet été, j’ai dévoré No war, un roman publié chez L’Harmattan sous le pseudonyme de Frédérique Damai. Certains le classeraient rapidement dans la catégorie « pacifiste ». En réalité, c’est bien plus qu’un roman à thèse : c’est un récit haletant qui explore une question brûlante : et si les peuples pouvaient, par une action simple et non-violente, couper le robinet de la guerre ?

Tout démarre par un manifeste publié en ligne, au titre volontairement provocateur : La guerre ou la version contemporaine du sacrifice humain. En quelques pages, le texte démonte la légitimité de toutes les guerres, dénonce la manipulation des États et, surtout, pointe un acteur central, mais trop souvent oublié : le secteur banque-assurance, qui finance massivement l’industrie de l’armement.

Signé par un auteur anonyme qui se fait nommer « No war », ce manifeste ne se contente pas de dénoncer. Il appelle à une action collective « simple, réaliste et sans risque », mais dont la portée pourrait être gigantesque. Traduite dans le monde entier, la déclaration franchit le cap des deux millions de vues en une seule journée et devient virale dans les semaines suivantes.

C’est là que le suspense s’installe. Un mouvement international émerge à une vitesse vertigineuse, mettant en alerte gouvernements, services secrets et grandes banques. Qui est ce mystérieux « No war » ? Un hacker de génie ? Une organisation secrète ? Ou juste un canular numérique ? Rien ne semble pouvoir arrêter ce mouvement insaisissable, que les médias propulsent malgré eux sur le devant de la scène.

L’idée centrale du roman est redoutable : il suffirait que 15 % des actionnaires d’une banque retirent leurs avoirs pour contraindre l’établissement à abandonner ses investissements dans l’armement.

Pas question de faire couler la banque — ce qui serait contre-productif — mais de la forcer à changer de cap sous la menace d’un boycott.

Est-ce crédible ? L’autrice, avec qui j’ai pu échanger, l’affirme : des contacts dans le secteur bancaire lui ont confirmé que ce scénario était parfaitement plausible. « Seul le boycott ciblé peut effrayer les banques », explique-t-elle. Mais elle reconnaît que, pour l’instant, celles-ci ne tremblent pas : elles pensent qu’un tel mouvement citoyen reste de l’ordre de l’utopie.

Et si ce roman, que je vous invite à lire, contribuait justement à rendre l’utopie pensable ?

Nowar – Un roman d’espoir pour la paix | Nowar

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