La découvrabilité contribue à la protection et à la promotion de la diversité culturelle de la francophonie et à travers tout le Québec.
C’est à partir de ce constat que le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe a présenté vendredi à Montréal une conférence sur l’importance du Québec de se doter de moyens fermes afin de maintenir sa souveraineté culturelle. L’événement était organisé le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). Durant la conférence, le ministre a expliquer qu’il planifie d’instaurer une loi qui forcera les grandes plateformes numériques à présenter des contenus francophones sur leur page d’accueil dès qu’un usager sur le territoire du Québec accédera à leurs plateformes.
Je veux que lorsqu’on ouvre Netflix, Spotify ou Apple Music depuis le Québec, on sente qu’on est au Québec ! a-t-il lancé devant une foule de plusieurs centaines personnes provenant du milieu culturel.
C’est la première fois qu’un gouvernement tente, à travers une loi, d’imposer des contenus francophones sur les pages d’accueil des grandes plateformes numériques. Mais le ministre ne s’arrête pas seulement à l’adoption d’une nouvelle loi au Québec.
Il espère convaincre ses homologues de l’UNESCO, à Paris, d’adopter un protocole contraignant sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Pour arriver à proposer ce protocole, le ministre de la Culture et des Communications doit créer un consensus auprès d’au moins une centaine de pays membres de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), qui seront réunis à Paris du 18 au 20 juin prochain.
Le ministre a rappelé que la francophonie représente plus de 320 millions de personnes à travers le monde. Le Québec n’est pas un État, mais une province canadienne. Il est tout de même membre de l’UNESCO et membre signataire de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Par ailleurs, à plusieurs reprises le gouvernement du Canada a tenté de limiter ce pouvoir attribué par l’UNESCO à l’État Québécois.









