Malgré les expulsions et les détentions arbitraires, 200 autres militants sont arrivés au Caire ce jeudi 12 juin pour rejoindre le reste de la marche qui doit quitter le Caire aujourd’hui vendredi 13 juin pour El Arish, puis le point de passage de Rafah.

Les dernières nouvelles des militants et des activistes qui se trouvent en Égypte indiquent que les porte-parole internationaux ont eu une réunion ce matin du vendredi 13 juin avec les forces militaires égyptiennes et les dirigeants politiques pour essayer d’obtenir l’autorisation de parcourir la longue route du Caire à El Arish et ensuite à Rafah.

En ce moment même (13 juin), l’on reçoit des informations via Telegram de la part d’activistes qui tentent d’atteindre l’endroit d’où partiront les cars en dehors de la ville du Caire, mais depuis quelques minutes, la police égyptienne encercle les hôtels dans lesquels dorment les activistes italiens.

Après une réunion entre les porte-parole des différentes délégations, la délégation italienne a décidé de ne pas forcer le blocus et d’attendre une réponse positive des autorités égyptiennes ; les autres délégations ont décidé de forcer le blocus et se sont dirigées vers la ville d’Ismailia, près du canal de Suez, en direction d’El Arish, où elles ont été arrêtées par d’importantes forces de police et de l’armée en tenue anti-émeute, leurs passeports ont été confisqués et elles sont restées bloquées sur la route pendant des heures.

Carola Rackete, députée européenne, venait d’arriver à Ismaila lorsque la situation a dégénéré. Peu après que quelqu’un ait pris son téléphone, elle a été poussée par des policiers en civil dans le bus, probablement pour être emmenée au Caire et expulsée.