Des centaines de milliers de personnes ont manifesté les 2 et 3 mars 2024 aux États-Unis et dans le monde entier pour exiger la fin du génocide palestinien.

Comme l’a noté Answer Coalition, « la forte participation a clairement indiqué à Joe Biden que les étasuniennes et l’humanité tout entière rejettent les politiques génocidaires de son administration ».

(Photo: Answer Coalition)

La journée mondiale de protestation « Hands off Rafah » [Ne touchez pas à Rafah] intervient à un moment de danger extrême, alors que l’armée israélienne menace de lancer une phase encore plus meurtrière de son offensive, avec une possible invasion terrestre le 10 mars.

La ville du sud de Gaza est surpeuplée en raison de l’afflux de réfugiés chassés par les bombardements, et la crise humanitaire s’aggrave en raison du blocus sur les denrées alimentaires et les médicaments imposé par Israël.

La participation impressionnante des manifestants à travers les États-Unis témoigne de la nature persistante du mouvement de masse exprimant sa solidarité avec la Palestine qui a émergé depuis octobre 2023, a déclaré la coalition nord-américaine d’organisations progressistes.

50 000 personnes ont défilé à New York, 15 000 à San Francisco et plusieurs milliers d’autres ont participé à des actions de masse à Washington DC, Los Angeles, Seattle et bien d’autres endroits. L’action de Washington DC s’est déroulée au même endroit – l’ambassade d’Israël – où Aaron Bushnell a héroïquement mené une manifestation d’auto-immolation. Au total, plus de 120 villes ont répondu à l’appel à l’action du mouvement Shut It Down for Palestine.

(Photo: Answer Coalition)

L’action ne s’est pas limitée aux États-Unis, mais a pris une dimension mondiale. Des actions ont eu lieu au Japon, en Malaisie, à Cuba, au Venezuela, en Tunisie et dans bien d’autres pays.

Entre-temps, les contacts se poursuivent dans une lutte contre la montre pour parvenir à une trêve avant le Ramadan, le mois sacré des musulmans, qui commence le mois prochain.

Ce lundi 4 mars 2024, l’Assemblée générale des Nations unies a cherché un consensus parmi les États membres pour exiger un cessez-le-feu à Gaza, après que les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité à plusieurs reprises.

Il est temps de mettre fin à cette folie. C’est le souhait de la majorité des peuples et des gouvernements du monde.

 

Traduction de l’espagnol, Evelyn Tischer