L’Agence européenne de défense (AED) a publié son rapport sur les dépenses de « défense » des États membres de l’Union européenne UE pour l’année 2022, la valeur s’élève à un montant record de 240 milliards d’euros, en hausse de 6 % par rapport à l’année précédente.

Il s’agit sans aucun doute d’un montant ambitieux, à l’heure où des millions de citoyens de l’UE sont touchés par l’inflation des prix de l’alimentation, de l’énergie et d’autres produits de première nécessité. Ces dépenses alimentent principalement les industries d’armement européennes et occidentales, qui réalisent des profits inimaginables sur les multiples fronts de guerre du monde.

Comme le souligne l’AED, il s’agit de la 8ème année consécutive de « croissance » de ces dépenses, alors que sur les 27 États membres, 20 ont augmenté leurs dépenses de « défense ». Six d’entre eux, dont la Grèce, ont augmenté leurs dépenses dans des proportions à deux chiffres : Suède (+30,1%), du Luxembourg (+27,9%), de la Lituanie (+27,6%), de l’Espagne (+19,3%), de la Belgique (+14,8%) et de la Grèce (+13,3%).

Dans un communiqué, le vice-président de la Commission, commissaire aux Affaires étrangères et chef de l’AED, Josep Borrell, a salué l’augmentation des dépenses, affirmant que « Le montant record de 240 milliards d’euros soutient l’engagement des États membres à renforcer la Défense européenne ». Et il a demandé une augmentation supplémentaire de ces dépenses, précisant que « nos forces armées doivent être prêtes à affronter une époque beaucoup plus exigeante. S’adapter à ces nouvelles réalités signifie avant tout investir davantage dans la défense. »

On rappelle qu’il s’agit du chef de la diplomatie européenne, qui, un an plus tôt, avait qualifié l’Union européenne de « beau jardin » et le reste du monde de « jungle qui peut envahir le jardin ».

Source: info-war.gr

L’article original est accessible ici