Des humanistes et des défenseurs de la paix posent les bases de la 3ème MM en Asie-Pacifique

Des humanistes d’Inde, du Népal, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, des Philippines et d’Australie, ainsi que des amis du Royaume-Uni, de France et d’Italie, se sont réunis pour une discussion virtuelle avec Rafael de la Rubia au sujet de la 3e Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence.

Officiellement lancée au Congrès des députés espagnols à Madrid le 2 octobre 2023, Journée internationale de la non-violence, la 3e Marche mondiale devrait partir le 2 octobre 2024 du Costa Rica, faire le tour du monde et s’achever le 5 janvier 2025.

Des réunions de planification ont déjà eu lieu dans différents pays (Europe, Amérique et Afrique). La première réunion américaine de planification (réelle et virtuelle) de l’organisation ‘Monde sans Guerres et sans Violence’ pour l’organisation de la 3ème Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence a eu lieu à San José, Costa Rica, les 18 et 19 novembre. A partir de là, des réunions mensuelles seront organisées.

La réunion de coordination européenne a eu lieu du 13 au 15 octobre 2023 en Espagne, au Parc d’Étude et de Réflexion de Tolède.

Martine Sicard a tenu une première rencontre avec des Africains venant de 5 pays et la prochaine réunion aura lieu le 14 janvier 2024. Les gens se réjouissent d’avoir la 3ème MM en Afrique.

Le matériel clé pour la 3ème MM est une brochure contenant des points importants, un logo et le livre sur la 2ème Marche Mondiale, qui est maintenant prêt. La brochure contient des informations utiles sur les initiatives et les leçons tirées de la première et de la deuxième MM.

Un méga-marathon en Amérique latine

Il est prévu d’organiser un méga-marathon en Amérique latine pour donner le coup d’envoi de la 3e Marche mondiale, couvrant 14 000 km du Mexique à l’Argentine. Il est prévu qu’il se fasse en étapes de 20 km chacune, avec des coureurs professionnels et semi-professionnels. Tout au long du parcours, ces coureurs se connecteront avec d’autres coureurs qui peuvent rejoindre la MM. Ce méga-marathon sera connecté avec des universités, des écoles et des expositions et il sera diffusé sur des chaînes de télévision. Dans un premier temps, l’événement se déroulera en Amérique latine, mais si tout se passe bien, il pourra être reproduit dans d’autres régions.

La marche mondiale au Japon

La Japonaise Nasumi, rencontrée l’année dernière en Autriche, a l’intention d’organiser d’abord une marche d’athlètes à partir de Nagasaki, à titre d’essai. Ensuite, en cas de succès, il sera possible d’en faire une marche mondiale.

Le parcours

La Marche mondiale durera 96 jours. Il est prévu de répartir 20 jours par continent. Elle partira du Costa Rica pour rejoindre l’Amérique du Nord et New York. Ensuite, la Marche mondiale passera 20 jours sur chaque continent, en passant par l’Asie puis par l’Europe. Depuis l’Espagne, elle traversera l’Afrique et se dirigera ensuite vers l’Amérique du Sud pour finir là où elle a commencé, au Costa Rica, le 5 janvier 2025.

Pourquoi le Costa Rica comme point de départ de la 3e Marche mondiale pour la paix et la non-violence ?

L’idée est de partir de l’Université de la Paix (Universidad de la Paz) au Costa Rica et de traverser 50 pays différents, une marche colorée avec des drapeaux et des banderoles. Elle se terminera à nouveau dans la capitale du Costa Rica, San José, sur la Plaza de la Abolición de los Ejércitos (abolition des armées).

Le projet de faire partir la 3e MM du Costa Rica s’explique par le fait qu’après la Seconde Guerre mondiale, le Costa Rica a conclu un accord et a dissous ses armées, ne voulant plus être impliqué dans des guerres et des conflits armés. Ce qu’a fait le Costa Rica sera promu comme un bon exemple pour montrer que la démilitarisation est possible.

Le moment étant venu de procéder à la planification et à la coordination nécessaires, des réunions régionales s’imposent. Ensuite, une réunion de coordination globale aura lieu dans 3 à 6 mois pour inclure tous les pays situés le long de l’itinéraire.

L’échange

L’une des choses qui est ressortie de l’échange animé de commentaires et de suggestions est que les participants ont vécu de merveilleuses expériences en prenant part à la 1ère et/ou la 2ème Marche mondiale dans leur pays et que cela les incite à accueillir la 3ème Marche mondiale.

Des activités sur la non-violence avec les étudiants sont déjà en cours. Au Népal, l’équipe est en contact avec des élèves d’une école de filles, qui souhaitent déjà rejoindre la MM avant qu’elle commence. Au Kerala, des cours sur la mentalité de la violence zéro ont été organisés dans les écoles et ils ont été bien accueillis. À Mumbai, ils ont reçu des réponses extraordinaires de la part de nombreux étudiants. À Dhaka, au Bangladesh, ils ont également travaillé avec des étudiants universitaires.

Le groupe a proposé une réunion avec les étudiants en janvier ou février 2024. Cette réunion pourrait inclure des étudiants d’autres régions, comme le Népal, et le fait de les mettre en contact avec l’équipe internationale alimentera leur enthousiasme.

Ces pays ont exprimé l’espoir que la 3ème Marche Mondiale les inclue sur l’itinéraire :  Pakistan, Sri Lanka, Inde, Népal et Bangladesh (où l’équipe a décidé qu’elle souhaitait que la 3ème Marche Mondiale se rende au Bangladesh et élaborera et présentera un plan). Ils ont également suggéré que la Marche mondiale pour la paix et la non-violence se rende dans la capitale du pays parcouru, comme Delhi, où la Marche aura plus de publicité et d’impact sur les politiciens.

Enfin, comme cette discussion animée en ligne a pris son envol, d’autres réunions (mensuelles, par exemple) seront nécessaires pour assurer la coordination avec les pays. La prochaine réunion aura lieu en janvier 2024 au parc Khandroli (en direct et virtuellement) et une réunion en ligne avec l’Asie est prévue pour février 2024, où plus de détails (c’est-à-dire où, quand, accès) peuvent être finalisés. Cela sera suggéré à l’équipe centrale du MM.

Nous attendons avec impatience la troisième Marche mondiale pour la paix et la non-violence en Asie-Pacifique.

 

Traduit de l’espagnol par Evelyn Tischer