Suite à plusieurs attaques surprises du groupe paramilitaire Hamas sur le territoire Israélien ou plus de 600 personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été pris en otage, le gouvernement d’Israël vient d’annoncer qu’il déclare la guerre au Hamas à Gaza.

Dans un discours télévisé, le Président Israélien demande aux civils Palestiniens de quitter le territoire sinon ils risquent de périr. 

La bande de Gaza est sous le contrôle du groupe Hamas depuis le 12 septembre 2005, Israël s’est retiré unilatéralement de la bande de Gaza, qui est dirigée depuis 2007. Le Hamas, mouvement islamiste palestinien est considéré comme un groupe terroriste par Israël. Par ailleurs, les frontières de la bande Gaza demeurent surveillées par l’état Hébreux.

Les autres territoires Palestiniens sont sous le contrôle des Israéliens depuis 1967. D’ailleurs, l’expression « Territoires palestiniens » ou « Territoires palestiniens occupés » désigne parfois, de manière restrictive, l’ensemble des seuls territoires de l’ancienne Palestine mandataire britannique qui furent occupés par l’Égypte et la Jordanie de 1948 à 1967 puis par Israël à l’issue de la Guerre des Six Jours en 1967.(1)

Par voie de communiqué Agnès Callamard d’Amnistie Internationale a déclaré, « Cibler délibérément des civils, mener des attaques disproportionnées et des attaques aveugles qui tuent ou blessent des civils constituent des crimes de guerre. Israël a un bilan horrible en matière de crimes de guerre commis en toute impunité lors des précédentes guerres contre Gaza. Les groupes armés palestiniens de Gaza doivent s’abstenir de prendre pour cible des civils et d’utiliser des armes aveugles, comme ils l’ont fait dans le passé, et de manière plus intensive dans cet événement, des actes équivalant à des crimes de guerre. Nous sommes profondément alarmés par le nombre croissant de victimes civiles à Gaza, en Israël et en Cisjordanie occupée et appelons de toute urgence toutes les parties au conflit à respecter le droit international et à tout mettre en œuvre pour éviter de nouvelles effusions de sang parmi les civils. En vertu du droit international humanitaire, toutes les parties à un conflit ont clairement l’obligation de protéger la vie des civils pris dans les hostilités. »

Selon la déclaration des droits de l’homme, les pays signataires doivent mettre en place lors d’un conflit, des mesures, pour protéger les civils. Au cours de la journée de samedi et de dimanche pratiquement tous les gouvernements occidentaux ont déclaré supporter le droit d’Israël de contre-attaquer Gaza et protéger la population Israélienne, mais sans faire mention de la protection des civils palestiniens qui sont coincées dans ce conflit. 

Le droit international humanitaire est fondé sur le principe de la protection de la population civile : les civils qui ne prennent pas part aux combats ne doivent en aucun cas faire l’objet d’attaques, et ils doivent être épargnés et protégés. Les Conventions de Genève de 1949 Protocoles additionnels de 1977 article 3 commun droits de l’homme , et plus particulièrement leurs , contiennent des règles spécifiques pour la protection des civils et des biens de caractère civil. (2)

(1) source : wikipédia

(2) source: la croix rouge internationale