Dans le cadre de la réforme de la commercialisation des semences de l’Union européenne qui sera présentée le 7 juin 2023, il est important, selon Amélie Hallot-Charmasson du Réseau Semences paysannes, de « défendre des droits paysans ».

Lorsque les grands groupes semenciers sont de la partie, on peut redouter qu’il en découle des restrictions pour les paysans et les consommateurs : qu’il s’agisse de la reproduction, de l’échange et de la vente des semences, ils veulent profiter de la réforme pour affirmer davantage leur pouvoir et élargir leur contrôle du marché. Cette réforme ne doit pas servir uniquement aux bénéfices des grands groupes. L’heure de la résistance a sonné ! La reproduction et l’échange de semences est une pratique millénaire à l’échelle mondiale qui a fait ses preuves pour assurer une agriculture locale, adaptée au climat.

Présentation d’une étude du semencier autrichien ARCHE NOAH

À la demande de Sarah Wiener et de Manfred Häusling, députés au Parlement de Bruxelles, une étude a été réalisée par le semencier autrichien indépendant, ARCHE NOAH, qui souligne les erreurs de l’actuelle loi et suggère de nouvelles pistes à suivre : à quoi pourrait ressembler une nouvelle loi pour davantage de biodiversité, de cultures saines et résistantes et une agriculture respectueuse de l’environnement ? C’est à ces questions que tenteront de répondre les participants à la discussion qui suivra la présentation de l’étude. Un interprétariat est prévu.

S’inscrire jusqu’au 7.02.23 est possible via ce lien :

https://forms.gle/XNVAaxYkjpospaXF7

Programme en allemand :

https://www.arche-noah.at/files/de_einladung_eu-reform_saatgutrecht.pdf