Par Pierre Jasmin (*)

Résumé

Un colonialisme pétrolier entraîne dans des guerres syriennes et autres la Russie et les pays membres de l’OTAN. Le complexe militaro-industriel-médiatico-académique-humanitaire impose sa (hors-la) loi de fer, à laquelle la majorité des pays occidentaux se plient en leurs dérives et par leur soumission aux puissances nucléaires. S’y opposera un pacifisme éclairé par de rigoureux principes écologiques et les règles de la démocratie de la Charte de l’ONU.

1- Un processus de longue durée

À partir d’une caricature fabriquée[2] de l’ennemi, le militarisme instrumente la peur qui grossit le chiffre d’affaires des vendeurs d’armes et la puissance des politiciens complices. Le plus souvent occulté par les grands médias[3], ce fléau a empiré, depuis sa célèbre définition, il y a 58 ans, par le général américain Eisenhower[4] :

 Nous devons prendre garde à l’acquisition d’une influence illégitime, sollicitée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un développement désastreux d’un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. (…) La révolution technologique [engendre] une recherche plus formalisée, plus complexe, et coûteuse. Une part toujours croissante en est conduite pour, par ou sous la direction du Gouvernement fédéral. (…) L’université libre, historiquement source d’idées et de découvertes scientifiques nées dans la liberté, a vécu une révolution dans la conduite de la recherche : obtenir un contrat avec le gouvernement devient quasiment un substitut à la curiosité intellectuelle.

Depuis 1961, les conglomérats militaro-industriels ont avalé les médias dits influents, justifiant la nouvelle appellation Military-Industrial-Media-Academic-Complex, utilisée depuis 1986 en Suède[5]. En exposant les augmentations des budgets militaires, américain (à 716$ milliards[6]) et chinois[7] (à 218$ milliards, en hausse de 423 % depuis l’an 2000), tandis que le budget russe a été réduit à une soixantaine de milliards, les statistiques de l’Institut international de recherche sur la paix (SIPRI) minent la crédibilité de la propagande de l’OTAN, reprise ad nauseam par la presse et la filmographie occidentales, sur une menace extrême russe.

2- Armes nucléaires

 Cela ne fait pas de la Russie un pays rassurant et paisible, puisqu’avec les États-Unis, elle partage à parts égales environ 14 000 armes nucléaires ou 90 % de l’arsenal mondial aux innombrables risques potentiels (mal-fonctionnement électronique, contre-dispositifs de lancement de missiles en état d’alerte maximale, missions suicidaires ou terroristes) ou réels (fausses alertes, bombes échappées en vol, vols d’uranium et pollution par les déchets nucléaires toxiques). Les règles du Traité de non-prolifération (ONU, 1970) sont bafouées, et par les États membres détenteurs d’armes nucléaires[8], et par les rares en dehors du Traité (Corée du Nord, Inde, Israël et Pakistan). Le retrait par le président Trump de l’entente nucléaire avec l’Iran et de l’accord de limitation des armes nucléaires intermédiaires avec la Russie augure d’une relance de la course aux armements.

Le 7 juillet 2017, 122 pays ont appuyé le Traité d’interdiction des armes nucléaires[9] présenté par l’ambassadrice Elayne Whyte Gomez du Costa-Rica, rare pays sans armée. Les médias ont aussi peu commenté sa venue que le prix Nobel de la Paix de novembre 2017[10] accordé à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN[11]). Encouragé par le Secrétaire général de l’ONU, le Traité s’est heurté à un blocage systématique des cinq pays membres permanents (revoir note 8) du mal-nommé Conseil de Sécurité, tandis que l’OTAN forçait ses vingt-huit pays membres dont le Canada à refuser d’y adhérer.

3- OTAN et OCS

L’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (OTAN), dont le mandat a été rendu caduc par la désintégration du Pacte de Varsovie, a depuis la chute du mur de Berlin en 1989 avalé treize pays qui appartenaient auparavant aux sphères d’influence soviétique ou yougoslave: Albanie, Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Monténégro, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie. L’OTAN a fait campagne avec le président Trump pour que les pays membres consacrent jusqu’à 3% de leur PIB aux dépenses militaires. Seul pays avec les USA ayant obéi aux 3% dans le passé, la Grèce a été mise en faillite par les mêmes banques allemandes et françaises qui avaient financé ses acquisitions militaires. Le premier ministre canadien Trudeau a obtempéré en annonçant, sans l’appliquer immédiatement, une augmentation de 70$ milliards du budget de la défense en juin 2017. Project Ploughshares (Ernie Regehr et Cesar Jaramillo), Pugwash Canada (Paul Meyer), Médecins pour la Survie mondiale (IPPNWC – Drs Michael Dworkind, Richard Denton, Jonathan Down et Éric Notebaert), les Fédéralistes Mondiaux (Fergus Watt et Walter Dorn), l’Institut Rideau (Peggy Mason), le Groupe des 78 (Roy Culpeper), Ceasefire.ca (Stephen Staples) et les APLP[12] ont dénoncé ce militarisme, alors que le Canada est à moins du tiers des 0.7% du PIB en aide internationale recommandée par l’ONU et appliquée par les pays scandinaves.

La Chine et la Russie ont forgé l’Organisation de coopération de Shanghai dont les manœuvres Vostok de septembre 2018 pourraient marquer un tournant militariste. L’OCS représente 50 % de la population mondiale, puisqu’outre le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et ses deux puissances fondatrices, elle inclut depuis juin 2017 l’Inde et le Pakistan. L’Iran, les Philippines et la Turquie songent même à se joindre.

4- L’enjeu des ressources

Le militarisme cherche d’abord la mainmise sur le pétrole : l’OTAN bombarde l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie et la Libye ; les Russes défendent avec l’Iran un pipeline qui aboutirait dans un port syrien ; la Chine s’active en Afrique ; le pipeline TransMountain entre l’Alberta et la Colombie-Britannique, acheté par le gouvernement libéral de Trudeau au montant de 4.5 milliards de $ à la compagnie texane Kinder Morgan (+ 7 autres milliards qui seront affectés à son extension) achemine le pétrole très polluant des sables bitumineux vers l’Océan Pacifique[13], en dépit de l’opposition des Premières Nations. Les Wet’suwet’en ont aussi mené des actions de résistance contre l’invasion d’un gazoduc sur leur territoire[14] tandis qu’au Québec les autochtones et les environnementalistes s’allient contre le projet GNL qui exterminerait les rares bélugas restants.

Les pays suréquipés d’armes par le militarisme manquent alors de moyens pour respecter leurs engagements à la COP21 (ONU-2015)[15], pour lutter contre la fonte des pôles provoquant la montée des eaux du globe et le réchauffement climatique (et ses conséquences en ouragans multipliés, en sécheresses et feux de forêt, ou alors en inondations, en chutes de neige ou en verglas) aggravé par la consommation abusive de pétrole des armées mondiales.

La dévastation écologique du Kazakhstan par les usines atomiques d’URSS est documentée, de même que les crimes américains contre le Vietnam, où une guerre chimique a déversé, de 1964 à 1973, 80 millions de litres de défoliant contenant l’agent orange produit par la multinationale Monsanto. Au Groenland, la fonte du pergélisol découvre en 2018 une des 800 bases militaires américaines dans le monde, abandonnée avec ses centaines de barils corrodés contenant matières chimiques et radioactives. Le BPC des vieux radars militaires et la dioxine, ingurgités par de nouveaux nés Inuits, voient dépassées jusqu’à 2000 fois les doses jugées sécuritaires par l’Agence de protection environnementale des États-Unis.

5- Diabolisation militariste, compagne de l’extrême-droite

Le procès de Nuremberg a établi « les guerres d’agression comme génitrices de tous les crimes », ce qui se constate par le terrorisme islamiste et par l’impérialisme USA/OTAN qui ont à eux trois dévasté le Moyen-Orient. De tout temps, l’instrumentalisation[16] de la religion pour diaboliser l’ennemi a fait bénir les canons par prêtres, imams, rabbins ou sorciers. Mais l’armée islamique est le premier exemple de terrorisme religieux à recevoir des « aides » massives militaristes, à commencer par la CIA armant les Talibans contre le régime post-soviétique en Afghanistan. Les dizaines de milliards de $ de matériel militaire vendu par les États membres de l’OTAN au Qatar et à l’Arabie Saoudite équipent leur haine contre l’Iran et les populations chiites du Yémen et du Bahreïn.

L’attaque aéroportée de l’OTAN contre la Libye en 2011 était commandée par le général canadien Charles Bouchard; maintenant retraité, il s’était recyclé à l’emploi lucratif de Lockheed Martin Canada afin de promouvoir ses chasseurs-bombardiers furtifs F-35 (dépense possible scandaleuse d’une centaine de milliards de $). L’exemple libyen est éloquent, puisque la résolution du Conseil de Sécurité avait pour but initial d’assurer un couvert aérien à Benghazi. On assiste à une réécriture de l’histoire quand on l’accuse au lieu de l’OTAN d’avoir renversé le gouvernement de Kadhafi : lire la propagande militariste (BHL et journaux de droite) hélas reprise par le Nouvel Observateur de juillet, le Devoir, Radio-Canada interviewant à l’émission de Pénélope cette semaine les pourtant respectées journalistes Agnès Gruda et Michèle Ouimet, etc…. Noam Chomsky a dénoncé la Responsabilité de protéger (R2P) dont le prétexte humaniste justifie des guerres néo-colonialistes[17].

Les agressions militaristes gonflent les 68,5 (80 en 2020) millions de réfugiés répertoriés par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) ; des millions de désespérés frappent aux portes de l’Europe et de l’Amérique du Nord, alimentant une réaction populiste et même une forme de national-socialisme dans l’opposition en Allemagne et dans les gouvernements de Pologne et de Hongrie. L’extrême-droite, parfois paramilitaire, brandit dans les rues du monde ses pancartes racistes contre immigrants et gens de couleur, quand ce ne sont pas aux États-Unis des armes automatiques, sources de massacres de masse. La complicité de Trump avec les Nazis, le Ku-Klux-Klan et les Proud Boys ne l’a pas empêché de recevoir 58% des votes des Blancs (les plus ignorants?), tandis que les Démocrates étaient appuyés par les votes américains à 87% des Noirs, à 66% des Latinos et à 63% des Asiatiques[18]. Même au Canada, plusieurs accusations plus que préoccupantes visent soldats et policiers (GRC) coupables d’agressions sexuelles sur les femmes autochtones[19]. S’y opposent les grands mouvements Black lives matter et Idle no more (finie l’inertie).

Les centaines de milliers de morts causées par les régimes militaires d’extrême-droite installés dans les années 70 par la CIA en Argentine, Bolivie[20] et aux Brésil, Chili, Paraguay et Pérou se déplorent encore de nos jours aussi en Colombie, aux Salvador, Honduras et Guatemala, dont les militants humanistes ne doivent leur survie qu’à l’exil. Ces réfugiés illégaux sont « accueillis » aux États-Unis par l’ex-président de la National Rifle Association, le colonel Oliver North, ayant trempé sous Nixon dans la contrebande d’armes entre l’Iran et les Contras du Nicaragua. Le Brésil a maintenant un régime d’extrême-droite, sous l’influence des faked news de Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et de l’anticommunisme évangélique. Car omniprésentes en Amériques du Sud et Centrale, ainsi qu’en Afrique, les églises évangéliques accaparent, à l’autopromotion de leur prosélytisme, des budgets ainsi soustraits à l’UNICEF et à son aide aux enfants victimes de la pauvreté et de la faim. Notons en particulier ceux nés à cause de l’interdiction des arrêts volontaires de grossesse et de la déficience des informations sur la sexualité et la procréation. La gouverneure-générale Michaëlle Jean avait eu le rare courage, féministe, de dénoncer publiquement les mutilations génitales devant plusieurs gouvernements africains embarrassés.

6- Antimilitarisme

Le rapport 1992 de 600 mémoires par l’Enquête populaire canadienne[21] n’a pas perdu de sa pertinence : « Ce n’est pas d’une politique de défense que le Canada a besoin, mais d’une véritable politique de sécurité. » Le rapport étant, malgré ses commissaires attachés aux trois partis principaux, resté lettre morte, l’ONU demeure donc la plus importante défense antimilitariste, par sa volonté intrinsèque de privilégier la diplomatie, par ses Casques Bleus[22] et comme on l’a vu par l’UNESCO, l’UNICEF, le HCR et l’UNIDIR[23].

Heureusement, altruisme et solidarité pour le bien-être des populations motivent encore l’UNESCO, l’Organisation Mondiale de la Santé et les indépendants Médecins sans Frontières : son ex-présidente Joanne Liu n’avait pas hésité à dénoncer l’OTAN qui avait bombardé deux de ses hôpitaux en Afghanistan et en Syrie. La pandémie de COVID-19 a été aggravée par la censure médiatique  occidentale des alertes fondées du directeur général de l’OMS[24], l’Africain Tedros Adhanom Ghebreyesus démonisé par Trump. La censure frappe aussi ses efforts pour un vaccin gratuit, sans brevets et libre d’accès aux pays appauvris, comme le réclame l’Agora des Habitants de la Terre fondé par Riccardo Petrella[25].

L’Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement, l’UNIDIR, mène contre les bombes à sous-munitions, les drones armés, les robots autonomes, la cyberguerre et la militarisation de l’espace, une lutte inégale vu son financement scandaleusement interrompu par le Canada. C’est pourtant notre pays qui avait sauvé par le Traité d’Ottawa contre les mines anti-personnel (1997) pour lequel Jody Williams avait obtenu le prix Nobel de la Paix, des dizaines de milliers de vies, grâce à des opérations de déminage en des pays infestés tels la Colombie, l’Afghanistan, l’Angola et le Cambodge : les ONG Mines Action Canada et Humanité et Inclusion y ont travaillé. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, avec 192 pays membres, prix Nobel de la paix 2013, a démantelé l’arsenal syrien à la suggestion de la Russie, désamorçant les volontés guerrières d’invasions des chefs de gouvernements américain, français et britannique[26].

Il faut se garder d’assimiler toutes les forces militaires au militarisme, car c’est une brève intervention armée qui à l’incitation de Gérard Pelletier, membre des APLP et ancien ministre des Affaires étrangères, a libéré Sarajevo des artilleries serbo-bosniaques en 1995, évitant la répétition des massacres de masse de Srebrenica survenus deux mois plus tôt. Les APLP ont toutefois dénoncé les bombardements de l’OTAN subséquents contre la Serbie accusée à tort de génocide au Kosovo. Critiqué pour sa politique douteuse[27] lors du génocide rwandais, le général Roméo Dallaire a eu le mérite de dénoncer l’instrumentation des enfants-soldats à l’aide d’une ONG qu’il a créée et déploré les ravages du stress post-traumatique qu’il avait lui-même subis : il a ainsi permis que les associations de vétérans, autrefois occupées à perpétuer le mythe de glorioles militaires posthumes ou autres, savent aujourd’hui verbaliser leurs expériences traumatisantes de violence (et de viols) subies ou infligées en cours de missions.

 Conclusion 

 La Cour pénale internationale créée en 2002 à La Haye par les efforts du diplomate canadien Philippe Kirsch a permis d’accuser certains dirigeants militaristes responsables d’atrocités dans des guerres yougoslaves et africaines. Mais les attaques des administrations américaines contre la Cour vont empêcher pendant des années qu’elle exerce ses activités avec une efficacité étendue. L’irruption mondiale accélérée de leaders populistes de droite affaiblit le multilatéralisme de l’ONU, faisant craindre un futur envenimé par des conflits guerriers. Si les mouvements sociaux y réagissent partout dans le monde, le Forum social mondial et les pertinentes luttes féministes, LGBTQ et écologiques doivent s’unir dans un mouvement altermondialiste de résistance solidaire. En réponse à l’admonestation d’Eisenhower en première page, un réseau universitaire[28] né à l’Université Laval a la responsabilité de réagir contre un militarisme qui use de tactiques dévoyées mais fort bien financées pour imposer son idéologie violente.

 

(*) L’auteur

Pierre Jasmin

Professeur honoraire à l’Université du Québec à Montréal, porte-parole des ArtL (APLP) depuis 36 ans, co-président d’honneur du Mouvement Québécois pour la Paix et membre de l’exécutif de Pugwash Canada et du comité de direction du Réseau canadien pour l’abolition des armes nucléaires (CNANW)[1]. L’original de ce texte, sous la bienveillante supervision de Pierre Beaudet et Abdelhamid Benhmade, a été publié en tant que chapitre 55 de l’ouvrage Enjeux et défis du développement international (Presses de l’Université d’Ottawa, août 2019).

 

Notes

[1] Je n’occupe plus ces deux dernières fonctions depuis septembre 2019.

[2] Walter Lippman (1922) a utilisé le premier l’expression la fabrication du consentement, reprise et élaborée par Noam Chomsky & Edward S. Herman dans Manufacturing consent, NY, Pantheon books, 1988.

[3] http://www.artistespourlapaix.org/?p=18492  Médias, multiplicateurs de propagande (enquête suisse).

[4] Dernier discours (17 janvier 1961) par le président, connu sous le nom d’Eisenhower’s farewell address.

[5] TFF Transnational Foundation for Peace and Future Research, créée par Jan Oberg.

[6] Trump les a encore augmentées malgré ses prétentions à être anti-guerre et a laissé plus de 800 bases militaires américaines mener à travers le monde des opérations de guerres soi-disant préventives (A. Jacob).

[7] La Chine n’a qu’une seule base militaire à l’extérieur de son territoire, soit à Djibouti (A. Jacob).

[8] Chine, France, Grande Bretagne, Russie et USA.

[9] Le 25 octobre 2020, un 50e pays vient de le ratifier, enclenchant ainsi une procédure irréversible.

[10] https://pugwashgroup.ca/fr/pertinence-des-prix-nobel-de-la-paix/

[11] Cette ONG a créé avec PAX un registre des complicités bancaires : www.dontbankonthebomb.com Des banques et institutions financières canadiennes versent environ 10 milliards de US$ annuels à des fabricants américains de bombes nucléaires (Sunlife, Power Corp, Royal Bank, banque SCOTIA etc.).

[12] Les 14 recommandations du mémoire des APLP soumises au ministre de la Défense Harjit Sajjan ont été exclues (censurées) des consultations dites démocratiques : http://www.artistespourlapaix.org/?p=11147

[13]Canada-China Foreign Investment Promotion and Protection Agreement (FIPA) : http://lautjournal.info/20180608/trudeau-soumis-aux-petrolieres

[14] Solidarité pan-canadienne envers les chefs Wet’suet’en  http://www.artistespourlapaix.org/?p=18081

[15] http://lautjournal.info/20190510/acceleration-des-changements-naturels-et-politiques

[16] Réflexions sur la construction de l’ennemi, André Jacob. Société, Printemps 2002 : 71-78.

[17] Hommage à Noam Chomsky, penseur aux empreintes multiples, collectif sous la direction de Normand Baillargeon (Québec Amérique 2018) avec un chapitre sur la politique étrangère américaine par les chercheures Élisabeth Vallet et Frédérique Verreault de la Chaire Raoul-Dandurand de l’UQAM.

[18] Walden Bello, 10 novembre, Foreign Policy in Focus.

[19] http://lautjournal.info/20200608/racismes-royaux-et-autres

[20] Le Mouvement vers le Socialisme (MAS), parti d’Evo Morales exilé par Jeanine Áñez et les fascistes pétroliers, vient d’être élu à 55% au premier tour, victoire considérable vu la présence de quatre candidats.

[21] À l’heure des grands changements dans le monde – Pour une nouvelle conception de la sécurité, http://nonviolence.ca/index.php/la-securite-commune/

[22] L’OTAN et l’extrême-gauche tentent de discréditer les Casques Bleus défendus par Walter Dorn, dans Keeping Watch: Monitoring, Technology and Innovation in UN Peace Operations.

[23] http://www.entreelibre.info/2020/11/09/les-victoires-de-la-propagande-pour-les-depenses-militaires/

[24] Les États-Unis s’en sont retirés avec des conséquences catastrophiques dans leur gestion de la COVID.

[25] https://lautjournal.info/20201113/pour-une-politique-mondiale-commune-publique-contre-la-pandemie

[26] https://pugwashgroup.ca/fr/pertinence-des-prix-nobel-de-la-paix/ Dernier paragraphe de la 2e section.

[27] Par les écrivains-journalistes Gil Courtemanche et Robin Philpot, auteur de ça ne s’est pas passé comme ça à Kigali.

[28] Saluons le Regroupement des Universitaires qui fait connaître chaque semaine depuis plus d’un an des recherches pertinentes, en particulier sur les changements climatiques.

L’article original est accessible ici