À petits pas, le chemin de la réforme au Soudan se poursuit.

Après l’interdiction des mutilations génitales féminines et l’abolition des règles sur l’apostasie, le 16 juillet, l’article 148 du code pénal a été modifié, et ne prévoit plus la peine de mort pour le « crime » d’homosexualité. La peine accessoire de 100 coups de fouet a également été abolie.

Cependant, les relations consenties entre adultes du même sexe restent criminalisées : jusqu’à cinq ans de prison en l’absence de récidive, jusqu’à sept ans en cas de récidive et la prison à vie en cas de troisième récidive.