Dans les temps troublés, la seule vérité qui m’importe est la bonne attitude à avoir pour être facteur d’apaisement et d’entraide, plutôt que de divisions et de peurs.

La bonne nouvelle c’est que si nous sommes capables d’éradiquer un mal d’origine inconnue aux effets imprévisibles, c’est que nous devrions aussi l’être pour se débarrasser de calamités aux causes connues et aux conséquences prévisibles.

Sans discernement, nous sommes capables de croire à peu près n’importe quoi.

Ce que l’on s’impose à soi-même aura toujours plus d’impact que ce que d’autres nous imposent.

La vie est une longue prière, tantôt supplique, tantôt louanges. Prie mon ami, appelle le meilleur à ta rescousse, c’est de toi-même qu’il jaillira.

Savoir ne pas interpréter le monde, pour l’observer tel qu’il est, est un art martial.

Dans un monde de clones, être soi-même requiert du courage.

La peur la plus tenace n’est pas celle provoquée par des accidents de la vie, mais celle, lancinante, de passer à côté d’elle.

Quels anticorps as-tu développé contre les virus qui ont infecté ton âme ?

Soyons poétiquement correct et la vie sera plus douce.

Supporte en silence et fortifie ton cœur.

Distanciation sociale et rapprochement des âmes.

Avant de parler d’harmonie avec la nature, les autres êtres vivants, l’univers, on pourrait commencer par s’entendre avec son voisin.

S’il y a bien un pouvoir invisible, sous-jacent, à l’œuvre dans l’ombre, ce n’est pas celui d’un quelconque pouvoir occulte, tentaculaire et doté d’un plan machiavélique bien huilé, voué à notre destruction totale. Cette marche vers le chaos n’est souhaitée par personne en particulier, mais le résultat de nos œuvres collectives inconscientes. En revanche, il existe bel et bien un réel pouvoir que l’on ignore et avec lequel on devrait coopérer plutôt que de lutter : celui qui nous donne la vie et organise tout sur terre pour que nous puissions prospérer en toute tranquillité, pourvu qu’on ouvre enfin les yeux et arrêtions de nous faire peur les uns aux autres.

Critiquer et émettre un point de vue n’est pas la même chose. Fais-tu la différence ?

L’hyper spécialisation des individus, qui caractérise notre monde moderne, devrait avoir comme corolaire une solidarité accrue si nous voulons nous en sortir, collectivement et individuellement. C’est ce que nos égoïsmes devraient comprendre.

Pauvre de toi, qui de l’inconnu a fait un étranger, tu t’es privé d’aller à la rencontre de toi-même.

Lorsque la confusion règne autour de soi, il est impératif de ne pas se laisser gagner par elle, pour ne pas en devenir soi-même le vecteur. Pour maintenir la distanciation mentale, utilise les outils de la patience, du courage, du discernement, de l’empathie et du retrait.

Ne cherche pas l’explication, guette la réponse. Tu n’as qu’une personne à convaincre, c’est toi-même. Après c’est du billard.

Et toi, à l’autre bout du globe, comment tu vis tout ça ? On ne se croisera sans doute jamais, mais nos âmes sont liées comme nos destins. C’est une des leçons que cette crise vient me rappeler avec insistance.

 

« Que peut-il y avoir de plus grand que d’être reconnaissant pour son existence, que d’être reconnaissant pour sa vie ? Que peut-il y avoir de plus grand que d’être reconnaissant pour chaque jour, chaque heure qui passe ? Ressentir la complétude de chaque respiration, être comblé, que peut-il y avoir de plus grand ? J’ai beau y réfléchir, je ne vois pas. » Prem Rawat