Décider librement des mouvements de son corps et bouger est bon pour la santé.

Entretenir des pensées positives et optimistes est bon pour la santé.

Se sourire, se toucher, se prendre dans les bras, se faire de grands hugs ou des câlins affectueux autant qu’on veut est bon pour la santé.

Marcher dans la nature, dans l’herbe des champs ou de la forêt, les pieds nus (ou pas) sur le sable, la mer à deux pas, est bon pour la santé.

Chanter et danser ensemble, en étant libres de se toucher, est bon pour la santé.

D’ailleurs, rien que de penser à tout cela, de l’imaginer, de le visualiser, de le ressentir, on se sent déjà mieux, en meilleure santé.

La joie, l’amitié et l’amour, sous toutes leurs formes, sont bons pour la santé.
L’entretien de son propre système immunitaire, de manière responsable et informé, est bon pour la santé.

Mais l’immobilité, le pessimisme, l’enfermement entre quatre murs, l’absence de contacts humains, pire leur interdiction, la tristesse, la peur et la déresponsabilisation ne sont vraiment pas bons pour la santé.

C’est comme si on ne donnait plus d’eau à des plantes. Elles s’étiolent et s’assèchent peu à peu, inévitablement, inexorablement.

C’est bizarre, tout de même, une politique de la santé qui fait le choix de l’isolement, de l’étiolement et de l’assèchement, qui en plus ne donne pas d’engrais et qui nous sanctionne s’il nous venait l’idée saugrenue d’en utiliser. Il est dit que cela relèverait d’une grande irresponsabilité, car cela mettrait la vie de tous les autres en danger.

C’est bizarre tout de même une politique de la santé qui parfois même, lorsque les plantes sont trop âgées, suggère d’étouffer leur peu de vitalité.

Il paraît que tout cela c’est pour préserver notre vie, car une menace très grande plane. Alors il faut pratiquer la politique de la terre brûlée, pour mieux nous sauver.

Heureusement nous pourrons très bientôt nous déplacer. Un peu, mais pas trop. Les familles resteront séparées si elles habitent trop loin, c’est mieux pour leur santé, toujours, et pour celle de la communauté toute entière. Pas de câlins. C’est pour nous sauver.

Certains sont convaincus que c’est le bon choix. D’autres moins. Nous sommes néanmoins toutes et tous obéissants, admirables. Un peu culpabilisés aussi. Ça, ce ne n’est pas très bon pour la santé. On constate que la méfiance et la suspicion de contagion tendent à se développer. Ce n’est pas très bon non plus. C’est un peu comme si on s’auto-empoisonnait, comme si on polluait tout seuls le terrain de notre vitalité.

Mais cela va passer. On ne sait pas comment, mais cela passera. Car après la pluie vient toujours le beau temps. On ne sait pas quand, mais il revient. La vie est faite de cycles. Que se sera-t-il passé entre-temps ? Qui le sait ? Veillons à ce que cela se passe dans la paix, nourri par la force de notre reliance subtile, dans la conscience de notre puissance invisible.

Ce jour viendra. Et alors nous bougerons, nous sourirons, nous nous toucherons, nous nous prendrons dans les bras, nous courrons dans l’herbe ou sur le sable, tous ensemble, en riant. Nous chanterons, nous danserons, nous nous aimerons. Ce jour viendra, car tout est fait, en réalité, pour nous inviter à nous expanser. Le soleil brillera. Cela se passera sur la Terre. Nous serons vivants. Nous serons grands. Et notre âme, ce jour-là, nous illuminera.

Et toujours… pour mieux gérer ce qui se passera entre l’avant et l’après, et faire le plus en conscience possible nos propres choix… information, discernement, et paix.