Les organisations signataires se sont réunies dans une rencontre historique dont le but était de donner un signal d’unité face à l’indolence et au manque de volonté du gouvernement, des chefs d’entreprise et du parlement pour écouter, répondre et satisfaire aux demandes exprimées ces jours derniers dans la rue par le peuple chilien.

Dans ce contexte, nous nous fixons comme objectif stratégique l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui nous permette d’établir les bases politiques et économiques des droits sociaux qui nous ont été enlevés sous la dictature et qu’aucun gouvernement depuis 30 ans n’a eu la volonté de nous redonner.

Pour cette nouvelle Constitution, les travailleurs et travailleuses considèrent que la seule voie légitime est celle de l’Assemblée constituante qui redonne le pouvoir au peuple chilien dans son ensemble, en le faisant participer aux décisions qui affectent toute la société.

Afin d’avancer dans cette direction avec l’ensemble des revendications que les organisations sociales, populaires et syndicales ont formulées, et pour refléter fidèlement les revendications de la rue, nous avons convenu de constituer un Comité de grève qui ouvre la voie à une paralysie effective de tous les secteurs et qui avance vers une grève générale qui démontre notre force et notre conviction à transformer à jamais le Chili.

– Coordination nationale des travailleurs et travailleuses No+AFP

– Unité centrale des travailleurs

– Union portuaire du Chili

– Union des syndicats miniers

– Syndicat national des travailleurs de la construction et de l’industrie (SINTEC)

– Collège des enseignants du Chili

– Association Nationale des Employés de la justice (ANEF)