De nombreux  pays du monde et aussi quelques pays européens célèbrent ce 12 octobre la Journée internationale de solidarité avec les peuples autochtones des Amériques. Néanmoins, pour certains peuples autochtones d’Amérique Latine et d’Amérique du nord, il n’y a rien à célébrer le 12 octobre, car cette date rappelle le début de la colonisation, du génocide indigène et de l’oppression. 

En 2019, ces peuples comptent déjà 527 années d’invasion de leurs territoires, de dépossession de leurs richesses et d’imposition culturelle de leurs connaissances et de leur sagesse. 

Depuis 1492, ils livrent un long combat pour lutter contre l’injustice et la discrimination, ainsi que pour assurer la défense des ressources et des droits qui préservent leurs cultures, leurs langues, leur spiritualité et leurs traditions. 

Le modèle économique et social qui prédomine dans le monde, défend une doctrine qui exclut l’expérience autochtone, qui demande la reconnaissance de leur identité, de leur mode de vie, de leurs territoires, de leurs ressources naturelles, ainsi que la reconnaissance de leurs propres systèmes : éducation, santé et lois d’origine.

Une nouvelle date pour défendre la cause indigène mondiale

Pour éviter l’amalgame avec une date qui ne représente pas à la communauté indigène mondiale, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de faire du 9 août la Journée internationale des populations autochtones. La date a été choisie pour rappeler la première réunion du Groupe de travail des Nations Unies sur les populations autochtones, tenue à Genève en 1982.