16 Etats non-nucléaires se sont réunis mardi dernier à Stockholm pour évoquer les risques de prolifération nucléaire. L’Allemagne, l’Argentine, le Canada, la Corée du Sud, l’Espagne, l’Ethiopie, la Finlande, l’Indonésie, le Japon, la Jordanie, le Kazakhstan, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, et la Suisse se sont inquiétés des risques croissants de prolifération nucléaire, notamment avec la mise en danger de l’Accord joint de 2015 sur le nucléaire iranien – l’Iran ayant déjà commencé, en réaction aux sanctions américaines, à réenrichir de l’uranium. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a notamment affirmé que la diffusion des armes nucléaires était un « danger pour la paix mondiale ». Reste à savoir les impacts concrets qu’aura cette réunion sur les puissances nucléaires et sur leur politique de non-prolifération, sachant qu’une partie des Etats représentés à Stockholm s’était opposée au Traité d’interdiction complète des armes nucléaires (TIAN) de 2017.

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