Émues par la présence ensemble, curieuses de nous voir mutuellement, différentes, diverses et égales, des milliers de femmes ont marché ce 8M [N.d.T. 8 mars] à Mar del Plata, Argentine. Nous n’étions pas seules, mais nous étions les protagonistes incontestés, occupant la place que nous avons mérité, qui est la nôtre, exerçant d’une voix forte notre droit d’être et notre droit de nous exprimer, droit dont nous n’avions pu jouir jusqu’à ce moment extraordinaire de l’histoire.

Il encourage et renforce le fait de savoir qu’avec mille variantes enrichissantes, les actes, marches, slogans et photos qui suivent se répètent dans le monde entier.

Nous savons toutes très clairement que ce changement a commencé il y a longtemps et qu’il continuera à se développer avec notre main et notre action, ce qui est imparable et inévitable. L’une des nombreuses affiches sur les arbres le disait très bien : « Changeons tout ». Et c’est vrai. Nous sommes en train de TOUT changer.

« Si notre vie ne vaut rien, que l’on produit sans nous. »

 

« Désolé pour le dérangement. Les femmes sommes en train d’écrire l’histoire. »

 

« Pas une de moins. L’État est responsable. »

 

« Si un jour je m’en vais et que tu ne me revois plus jamais, fais pour moi la révolution. Et pour toutes les autres. »

 

« La meilleure façon de se battre est de se mobiliser. »

 

« Contre les ajustements, contre la violence et pour l’avortement légal. »

 

« Je marche parce que je suis vivante, mais je ne sais pas combien de temps. »

 

« Survivre à un avortement est un privilège de classe. »

 

« Justice pour toutes les femmes victimes de féminicides et de travesticides. »

 

« Vivantes, libres et avec un emploi. »

 

« Filles, pas mères. L’État est responsable. »

 

« Je marche pour mes compagnes et pour celles qui ne sont plus. »

 

« L’ajustement, c’est de la violence sexiste. Nos corps ne sont pas des territoires de conquête. »


Photos de Pressenza