Cochabamba, 12 oct (ABI). Le ministre de l’environnement et de l’eau, René Ortuño, a inauguré vendredi, dans la ville de Cochabamba, une rencontre internationale de délégués de 23 peuples indigènes et états amis qui a pour objectif d’élaborer des stratégies pour lutter contre le changement climatique.

« Cette réunion est particulièrement pertinente en raison de la présence de peuples autochtones et de pays amis déterminés à progresser dans la construction d’un développement global soutenable », a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Il a expliqué que l’événement a été organisé en Bolivie, en vue de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) de 2018, qui se tiendra du 3 au 14 décembre à Katowice, en Pologne.

Selon M. Ortuño, cette réunion s’inscrit dans le cadre d’activités mondiales qui cherchent des mécanismes pour faire face à la crise climatique actuelle, qui menace la perpétuation de la vie sur notre planète.

Il a souligné que cette réunion internationale consolidera les initiatives visant à surmonter ce problème qui, a-t-il dit, s’intensifie en raison de la destruction des forêts, de l’érosion et de la dégradation des sols, et de la pollution des océans et des rivières.

« Cela est dû en grande partie au fait que le modèle de pauvreté et de développement économique, tel que nous le comprenons aujourd’hui, est toujours fondé sur l’exploitation de l’environnement », a-t-il ajouté.

La délégation a déclaré qu’il est urgent de surmonter la crise climatique car « le groupe d’experts sur le changement climatique des Nations Unies » a conclu, il y a quelques jours, que la température mondiale a augmenté de près de un degré et que le défi mondial est d’éviter la poursuite de cette augmentation d’ici 2030.

 

Traduit de l’espagnol par la rédaction francophone

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