Pressenza publie les interviews complètes qui ont servi de base au documentaire « RBUI, Revenu de base universel et inconditionnel, notre droit de vivre » du réalisateur Álvaro Orús. C’est un projet auquel cette agence, Pressenza, et le groupe Humanistas por la Renta Básica Universal (Humanistes pour un revenu de base universel) se sont engagés.

Ping Xu est la fondatrice d’UBI (Universal Basic Income) Taiwan. De pianiste de concert aux USA à traductrice d’immigrants, en passant par la vie dans la rue, Xu nous explique dans cette interview pour le documentaire « RBUI, notre droit de vivre » la proposition d’un mouvement mondial qui défend un revenu de base.

Vidéo originale en anglais : Álvaro Orús et Mayte Quintanilla

Pour voir la vidéo avec les sous titres en français : 1. Cliquez sur l’icône Sous-titres (rectangle blanc en bas a droite de la fenêtre du lecteur vidéo).   2. Cliquez sur l’icône Paramètres (roue dentée en bas à droite), puis cliquez successivement sur Sous-titres, puis sur Traduire automatiquement.    3. Dans la fenêtre qui s’ouvre, faites défiler la liste des langues et cliquer sur Français.

Elle vit depuis 17 ans aux États-Unis. Avoir travaillé comme traductrice sur les questions médicales et juridiques pour les immigrés lui a permis de comprendre que le système dans lequel nous vivons n’est pas basé sur l’aide aux personnes et que tout est fondé sur la méfiance à leur égard, y compris ce qu’on appelle « l’état providence ». On part de l’idée que les gens vont tricher et sont paresseux. Elle comprend donc qu’un revenu de base est la seule chose qui peut satisfaire les besoins humains.

Elle se consacre à essayer de démontrer au gouvernement taïwanais qu’un revenu de base est possible et abordable pour l’ensemble de la population et dénonce les conditions d’emploi inhumaines que connaissent les Asiatiques. Elle propose de générer un mouvement mondial pour la défense d’un revenu de base, en commençant par l’Asie, où les pires conditions de travail sont vécues, selon Xu.

Ping Xu, qui est arrivée et a bien vivre en tant que pianiste de concert aux États-Unis d’Amérique, a fini par vivre dans la rue après que son mari ait souffert d’une grave maladie ; elle travaille donc dans le domaine de l’immigration. Sa propre expérience lui fait comprendre que les problèmes auxquels elle est confrontée sont mondiaux et que la réponse doit donc être mondiale : la création d’un mouvement mondial pour le revenu de base, afin qu’il puisse être véritablement universel, ce qu’elle considère comme réalisable grâce aux progrès technologiques.