Du 30 avril au 4 mai 2018, se tiendra un cycle de conférences intitulé « Visions du Nouvel Humanisme », présenté par le Centre d’études humanistes Toltecayotl et le Séminaire d’humanisme et d’anthropologie de la carrière de philosophie et d’histoire des idées, dans le grand amphithéâtre de l’UACM- Université autonome de la ville de Mexico.

Le programme intensif de l’événement abordera des thèmes de grand intérêt. Il sera inauguré le lundi 30 avril par le Dr David Samano qui cèdera sa place à la Docteure Maria del Rayo, avec son apport sur « l’Humanisme de Simon Rodriguez ». Mercredi 2 mai, on comptera sur la présence du Dr Akop Nazaretian de l’université de Dubna et du centre d’Etudes Orientales de l’Académie des Sciences de Russie ; celui-ci développera la large thématique de la méga-histoire.

Jeudi 3 mai, le livre de Florence Rosemberg et Estela Troya sera présenté : « le crépuscule de la Déesse, Inceste, genre et parentèle ». Ernesto Villalobos interviendra ensuite sur le thème « approximation historique à l’idée de l’humanisme ». Cette journée prendra fin avec une nouvelle intervention d’avec les exposés des élèves du séminaire Humanisme et Anthropologie ».

Vendredi 4 mai, on assistera à une nouvelle intervention du Dr Akop Nazaretian qui dissertera sur « l’anthropologie de la violence et la culture de l’auto organisation ». Le Dr Genaro David Samano présentera alors son exposé « Tendances, utopies et intentions dans la vision humaniste de la société future ». Par la suite, deux propositions seront faites : « l’unité de l’humanité » et « le projet de Nation Humaine Universelle » de la part de Gabriel Cruz (Foi Bahai) et de Javier Belda (Mouvement Humaniste).

On conclura ces journées par l’exposition de l’Agence Internationale Pressenza par Esther Vasquez.

Cet événement interdisciplinaire aura la situation mondiale actuelle en tréfonds thématique et cela, à partir de divers regards et positionnements.

Nous nous trouvons à un moment critique de la civilisation. Cette affirmation n’est pas seulement le fruit d’une interprétation des problèmes sociologiques et environnementaux existants, mais celui des conclusions apportées par différentes études effectuées sur la Méga histoire dans divers pays.

Sur l’abscisse du temps, au milieu du 21ème siècle, apparaît ce qui, en mathématiques, est appelé le point de singularité. Il s’agit du point de l’hyperbole sur lequel la courbe se transforme en une droite ; cela est du au fait que la vitesse des changements tend vers l’infini et les intervalles entre les transitions de phase vers le zéro. La réalité mathématique objective est que nous arrivons, de nos jours, au point de singularité. Nous nous dirigeons vers un très grand tournant qui ne souffre aucune comparaison avec ceux du passé quant à l’histoire du processus évolutif. Le dernier milliard d’années d’évolution doit être résolu dans le courant des prochaines décennies. (1)

Cela conduit Michio Kaku à l’affirmation suivante : « La génération actuelle des habitants de la Terre peut être considérée, sans aucun doute, comme la plus significative de toutes celles qui ont vécu sur notre planète ».

(1) Akop Nazaretián. Futuro No-Lineal. Ed.Suma Qamaña. Buenos Aires, 2005

 

Traduction de l’espagnol : Sylvie Fornasier