Le 7 juillet 2017, à l’initiative de l’organisation des Nations Unies, 122 pays ont mis un point final à la négociation et l’élaboration d’un traité de prohibition des armes nucléaires (Treaty on the Prohibition of Nuclear Weapons).

Par la suite, le 20 septembre 2017, s’est ouvert le processus de signature du traité, avec l’espoir bien fondé que plus de 50 pays le ratifient, comme condition à son entrée en vigueur.

Le 15 novembre prochain, au congrès des députés, à Madrid, aura lieu une démarche au cours de laquelle sera abordé le contexte mondial de détérioration de la sécurité globale ainsi que le risque croissant de l’utilisation des armes nucléaires, et les principales initiatives internationales visant à l’éviter seront passées en revue.

Dans un contexte mondial où s’accroît, une fois de plus, le danger de guerre nucléaire, après les essais successifs de la Corée du Nord et la menace du président Trump de déclencher « une fureur et un feu encore jamais vus », il paraît nécessaire que le Parlement espagnol débatte de ce thème et adhère aux traités et actions internationales en cours.

Plusieurs organisations sociales comme Monde sans guerres et sans violence (MSGySV), l’Association espagnole d’investigation pour la paix (AiPAZ), la Fondation pour la culture de la paix et WILPF (Women’s International League for Peace and Freedom) – Espagne, entre autres, ont pris l’initiative de transférer au Parlement espagnol ce débat, en appelant d’une part les groupes parlementaires à prendre position à ce sujet et à demander au gouvernement pourquoi l’Espagne ne figure pas parmi ces 122 pays qui ont travaillé à l’élaboration de ce traité, et en invitant, d’autre part, tous les députés et sénateurs d’Espagne à cette action qui aura lieu le mercredi 15 novembre prochain à 16h dans la salle Clara Campoamor du Congrès des députés. On y parlera du contexte mondial relatif aux armes nucléaires et du traité de prohibition précité, ainsi que d’autres initiatives de désarmement nucléaire. De plus, le réseau des parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement (PNND) sera présenté, lequel est un forum interparlementaire de caractère international qui compte plus de 700 parlementaires adhérents, hommes et femmes de 75 pays travaillant au désarmement nucléaire.

A cette fin Alyn Ware a été invité à participer, il est le coordinateur international de PNND, récompensé en 2009 par le Right Livelihood Award, plus connu sous le nom de prix Nobel alternatif de la paix, pour « le travail efficace et créatif qu’il a mené pendant décennies pour promouvoir l’éducation pour la paix et libérer le monde des armes nucléaires ». Ces prix sont décernés chaque année depuis que le suédois Jakob von Uexkull les a créés en 1980 pour « honorer et soutenir des personnalités qui proposent des solutions concrètes et exemplaires aux défis du monde actuel ». Motif pour lequel Alyn Ware a été défini par la presse comme « un infatigable défenseur de la paix et de la non violence ».

D’autre part, au cours des journées préparatoires de la 2e Marche Mondiale pour la paix et la Non‑violence, qui seront célébrées dans le palais de Cybèle (appelé palais des Communications jusqu’en 2011), siège du Conseil municipal de Madrid, le prochain vendredi 17/11, les initiatives en faveur du désarmement nucléaire seront examinées et l’adhésion de l’Espagne au Traité d’interdiction des armes nucléaires sera explicitement soutenue.

 

Contact : info@mundosinguerras.es

La participation est ouverte à toutes les parties intéressées jusqu’à ce que la pleine capacité soit atteinte. Vous pouvez vous inscrire sur le web: pazynoviolencia.org

 

Traduction de l’espagnol : Ginette Baudelet