La Thaïlande a accueilli vendredi un sommet régional pour tenter de donner une solution à la crise migratoire touchant l’Asie du Sud-Est.

Le pays hôte souhaite que cette rencontre promeuve des responsabilités partagées au lieu de rechercher des coupables.

À cette conférence ont participé l’Australie, le Bangladesh, le Cambodge, l’Inde, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, le Viet-Nam, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sri-Lanka, le Pakistan, l’Afghanistan et l’Iran.

Les États-Unis, le Japon et la Suisse ont participé en tant que pays observateurs, ainsi que trois agences onusiennes sur les réfugiés, la drogue et le crime, et la migration.

La crise migratoire a éclaté début de mai quand des passeurs ont abandonné des milliers de migrants en mer, et elle s’est intensifiée quand des tombes de migrants ont été retrouvées à proximité de camps prétendument utilisés par des trafiquants d’êtres humains à la frontière de la Malaisie avec la Thaïlande.

Soumises aux pressions de la communauté internationale, l’Indonésie et la Malaisie se sont accordées sur une solution provisoire pour les migrants.

Le sommet a examiné la dimension humanitaire, et même si le chef de la diplomatie thaïlandaise Tanasak Patimapragorn a insisté pour comprendre la situation des pays concernés, il semble que l’on ne pourra plus éluder les causes des migrations massives provenant de Myanmar et du Bangladesh.

Ce sommet a pour but de trouver des solutions pour s’attaquer aux racines de cet exode et accueillir à long terme ces migrants.

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