COMMUNIQUE DE PRESSE

Colonialism Reparation appuie la demande de réparations pour le génocide des natifs et l’esclavage présentée à l’Assemblée générale des Nations Unies par les membres de la Communauté Caribéenne (CARICOM) et demande que les anciens colonisateurs (le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas, etc.) présentant leurs excuses et dédommagements pour la période coloniale.

Du 24 au 30 septembre 2014 a eu lieu à New York  le Débat général de la 69ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies  au cours de laquelle les délégués de la Jamaïque, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines et de Trinité-et-Tobago ont demandé des réparations pour le génocide des natifs et l’esclavagisme, demande appuyée par le délégué de Cuba. La demande avait été présentée pour la première fois l’an passé lors du Débat général de la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Du 12 au 14 octobre 2014  s’est ensuite tenue à Bolans ( Antigue et Barbuda ) la deuxième Conférence régionale sur les réparations avec la participation entre les autres de l’ancien Premier ministre de la Jamaïque P. J. Patterson, du Premier ministre de Antigue et Barbuda Gaston Browne, du Président de la « Commission CARICOM sur les réparations » Hilary Beckles, des délégations des « Commissions nationales sur les réparations » et d’autres provenants de la Guadeloupe, de la Martinique et les Îles Vierges britanniques. Les travaux se sont focalisés sur l’implication du monde académique et sur la mobilisation de la communauté en ce qui concerne le Programme caraïbeen de justice réparatrice.

À ce jour,  les « Commissions nationales sur les réparations » sont maintenant présentes en douze sur quinze États membres: Antigua-et-Barbuda, Bahamas,  Barbade, Belize, Dominique, Guyane,  Jamaïque, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname et Trinité-et-Tobago et la «Commission CARICOM sur les réparations» prévoit leur création aussi dans d’autres pays à travers l’implication de la diaspora caribéenne.

Colonialism Reparation appuie la demande de réparations pour le génocide des natifs et l’esclavage présentée à l’Assemblée générale des Nations Unies par les membres de la Communauté Caribéenne (CARICOM) et demande que les anciens colonisateurs ((le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et le Danemark) présentant leurs excuses et dédommagements pour la période coloniale.

Pour d’autres renseignements, approfondissements et interviews:
Colonialism Reparation  http://www.colonialismreparation.org
Bureau de presse: media@colonialismreparation.org


Colonialism Reparation
fait partie du mouvement pour la condamnation, la réconciliation, les excuses et le dédommagement du colonialisme. Il a été projeté en 2008 par un volontaire de l’association italienne « Battito solidale » qui grâce à ses fréquents voyages en Guinée et au Sénégal il a eu manière de se rendre compte de quel impact désastreux il ait encore aujourd’hui le colonialisme dans la vie quotidienne de milliards de personnes et qu’en beaucoup de nations la situation actuelle n’ait pas autre chose si non sa camouflée continuation. Colonialism Reparation donne impulsion, soutient et diffuse des activités nonviolentes directes à créer la conscience de la situation mondiale actuelle et favorise de cette manière la réalisation de l’objectif
–   que les nations colonisatrices condamnent son passé colonial en le reconnaissant comme crime contre l’humanité et que les nations  colonisées fassent pression pour que cela arrive
–  que les nations colonisatrices se réconcilient avec leur passé en prenant définitivement distance en présentant officiellement leurs excuses aux nations colonisées
–  que les nations colonisatrices dédommagent pour les atrocités et les injustices commises les nations colonisées en permettant une amélioration des conditions économique et sociales.
Il est nécessaire et apprécié la contribution de tous ceux qui reconnaissent l’importance de cette activité pour la création d’un climat d’amitié et collaboration entre les peuples et comme précédent extrêmement positif au niveau de relations internationales, en favorisant la suprématie de la « force des droits » sur le « droit de la force ».