C’est un beau roman… c’est une belle histoire… disait le chanteur, et en effet « disait » peut être notre terminus, notre futur à nous !  Alors que le spectre de la guerre froide semblait de l’histoire ancienne pleine des erreurs du passé, voilà que ça recommence !

Outre les conflits entre les mêmes de l’époque, voici le moyen orient, la Chine, les Corées, l’Inde dans la course et d’autres qui vont pouvoir y accéder plus facilement !

Cette histoire recommence en 2008 par la GE Hitachi qui a reçu l’autorisation de la Commission de Régulation Nucléaire américaine pour la construction d’une boucle d’essai d’enrichissement de l’uranium au laser. « Global Laser Enrichment » (GLE) est une filiale de GE Hitachi Nuclear Energy.  Sa technologie d’enrichissement par séparation isotopique au laser à été testée avec succès sur le site de Wilmington, en Caroline du Nord.

Après les tests en laboratoire, débute maintenant le projet SILEX : l’enrichissement de l’uranium par laser en phase d’industrialisation. Selon les chiffres avancés par GE, une telle installation commerciale pourrait produire entre 3,5 et 6 millions d’Unité de travail de séparation (separative work units, SWU). 6 millions de SWU correspondent à 8,5% de la demande en 2015.

Par rapport à la centrifugation, les avantages de la séparation des différentes molécules d’uranium par excitation laser (SILEX) consomme trois fois moins d’énergie et demande des installations 75% plus petites. La surface occupée serait peu ou prou équivalente à celle d’une dizaine de maisons.
La première usine capable d’enrichir de l’uranium par laser verra bientôt le jour à Wilmington en Caroline du Nord. L’autorité américaine de sureté nucléaire la NRC a accordé le 26 septembre 2012 la licence d’exploitation que General Electric et Hitachi demandaient depuis 2009. Ils seront les pionniers de l’industrialisation de cette technique conçue dans les années 90 par des chercheurs australiens.

Pompon pour les américains, très friands d’espionnage sans être espionnés (ils y croient encore comme en 1950) ces installations seraient indétectables par les satellites d’espionnages utilisées pour repérer les sites nucléaires.
On est dans l’attente, car la licence d’industrialisation en poche, il faudra à General Electric et à Hitachi un nouvel agrément de l’autorité de sureté pour une éventuelle commercialisation de sa production à l’horizon 2014. (tiens c’est pour cette année ?)

En 2010, l’American Physical Society (APS), rédigeait une note à la NRC qui mettait en évidence « des risques de prolifération importants en raison de la petite taille de ses infrastructures et de sa faible consommation d’énergie ».

Quel est le risque… Une technique propice à la prolifération nucléaire !

Certes voir les centrales électronucléaires perdurer est déjà un horizon terrible, puisqu’on a toujours pas de solution pour la pollution ainsi produite, ni pour les risque qui courent avec cette technologie.

La crainte d’un conflit nucléaire déclenchée par des « kamikazes » d’un petit pays étranglé par  les pays riches  redevient vivace vue la facilité offerte par ce moyen de production incontrôlable (puisque indétectable).
Dans ce cadre, toute participation militaire à l’armement atomique retrouve ici, toute son abomination, et de moins en moins dans l’improbables.

Signalons encore l’achat des avions F35A par l’armée Belge (par Mr De Crem et le gouvernement qui a déjà promis l’achat) pour un montant de 6 Milliard € pour transporter les futurs missiles atomiques américains, depuis les bases Belges !
C’est comme si votre voisin vous demandait d’acheter vous même un transporteur, de stocker des armes, bombes, grenades… chez vous et lui apporter sur place le moment venu où il lancera une attaque panique au centre ville…en vous sentant innocent parce que « lui » vous a demandé de le faire … cocasse et indignant non ?

Ne pensez vous pas que cette argent « qu’on n’a pas », en théorie, puisqu’en Belgique on prévoit de le dépenser après les élections de mai 2014, pourrait servir pour les écoles, la santé, la justice, les pompiers, l’emploi, les infrastructures (du civil quoi !)…