Le dimanche 9 juin , de Paris à Toulouse, en passant par  Nantes et Limoges plus de 15.000 personnes se sont réunies pour rendre hommage au jeune militant antifasciste Clément Méric assassiné le 5 juin à paris.
« Cet étudiant  âgé de 19 ans et originaire de Brest, était loin d’être un guerrier mais simplement quelqu’ un d’engagé contre toute forme de haine et de racisme.
Cela faisait un an que cet étudiant Brestois résidait à Paris, où il poursuivait ses études à Sciences Po.
Clément Méric n’appartenait à aucun parti politique,  mais il était syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s ainsi que militant à l’Action antifasciste Paris Banlieue.
Il a été déclaré en état de mort cérébrale après avoir été battu en pleine rue, le mercredi 5 juin vers 18 heures, par des hommes arborant des croix gammées sur leurs vêtements.
Clément comme tous les militants antifascistes était donc présent ce mercredi comme ils le  sont presque toujours  à chaque regroupement de militants d’extrême droite. Ils sont donc facilement repérables lors des tractages où les deux groupes peuvent se croiser ». (Source: le nouvel observateur)
Il est important de rappeler que les organisations d’extrême droite fichent les militants antifascistes grâce à Internet. Twitter,  Facebook souvent avec  des discours enjôleurs  afin de rallier des sympathisants à leur cause. Ils font également des recherches sur les réseaux sociaux, afin de les identifier, et ainsi connaître leurs points faibles et  pouvoir les traquer. »Cet après midi du 5 juin,  un groupe de ces militants antifascistes avaient décidé de se rendre à une vente privée de la marque Fred Perry. Cette marque étant une marque  fétiche des skins. Cette vente était organisée à proximité  du magasin Citadium. Ce fut à la sortie du magasin que  les skinheads les guettaient pour  attaquer par surprise les militants antifascistes .
Le groupe de skinheads  a alors frappé munis de poings américains.
Le plus déplorable est le sarcasme de l’agresseur qui après avoir achevé Clément aurait éclaté de rire avant de prendre la fuite. » (Source: le nouvel observateur)
L’agression qui a coûte la vie à Clément n’est pas l’unique agression à caractère raciste commis  ces derniers mois dans la capitale par des  membres de l’extrême droite.
Il y a un mois des homosexuels furent leur cible  privilégiée.
Une journaliste , Caroline Fourquet, fut alors violemment agressée lors d’un rassemblement.
Depuis, cette journaliste suit de plus près les activités des membres de ces groupuscules d’extrême droite.
L’un de ces groupes, les jeunesses nationales révolutionnaires ( JNR ) considèrent les autres comme des « sous hommes  » dit-elle lors d’ une interviews qu’elle a donné à I-télé.
Suite à ce drame qui a ému toute la France des mesures ont été prises par le gouvernement . Monsieur Jean Marc Ayrault , premier ministre a donc demandé  au ministre de l’intérieur Manuel Valls de procéder  sans délai à la dissolution de ce groupuscule d’extrême droite  JNR. Cette décision a été prise par le gouvernement suite à  la confirmation par Procureur de la République de Paris, François Molins  que le décès de Clément Méric était bien dû à  des coups violents et non à une chute accidentelle.
Manuel Valls, ministre de l’intérieur a d’ailleurs confirmé sur I-Télé que la procédure de dissolution des groupuscules d’extrême droite était en cours.
Suite à ce drame, quatre suspects ont été arrêtés et mis en examen  avec pour chef d’accusation complicité de violence en réunion. Ils ont été placés en détention provisoire jusqu’à confirmation de leur culpabilité par procédure judiciaire.
Quant au fondateur de ce groupuscule , Serge Ayoub lui aussi se justifie devant I-télé alléguant qu’aucun membre de JNR n’a été à ce jour inquiété par la police dans le cadre de cette affaire.
Il demeure regrettable  que certains courants  politiques utilisent des groupes comme les skinheads, ou blocs identitaires, JNR et autres délinquants en leur offrant une médaille en échange de leurs services pour faire valoir leur politique. Méthode peu démocratique pour gagner des élections !
L’exemple historique le plus triste reste celui d’Hitler qui utilisait les jeunesses hitlériennes afin de dénoncer tout opposant au pouvoir, même s’il s’agissait d’un parent: d’une mère , d’un père ou d’un frère…..
Il y a 80 ans de cela. Et nous …n’ avons nous rien appris…
Où est l’évolution des pays dits « civilisés »?