Dans la capitale espagnole, c’est devant le siège national du Parti Populaire au pouvoir (PP) que les Espagnols ont manifesté la nuit de vendredi dernier, contre la corruption politique des autorités de leur pays.

 Pour le deuxième jour consécutif, près d’un millier de personnes ont protesté en défilant à Madrid dans les environs du siège du PP, tandis qu’un autre groupe de personnes décidait, face à la présence d’un fort dispositif de police, de se diriger vers l’Assemblée. L’un des slogans affirmait ‘s’il n’y a pas démission il y aura révolution’.

Ces manifestations gagnèrent les principales rues de Madrid : Gran Via, Paseo del Prado, Plaza Cibeles. Les Indignés procédaient à des blocages de circulation de brève durée pour faire entendre leur raz-le-bol de la corruption. Simultanément, dans d’autres grandes villes du pays, avaient lieu d’autres manifestations, par exemple à Barcelone où sur la Place Catalunya, quelques personnes installèrent un campement.

Ces manifestations avaient été lancées par les réseaux sociaux qui ont appelé à de nouvelles protestations pour ce samedi jour de la comparution du président espagnol, Mariano Rajoy, l’un des impliqués probables dans le scandale du ‘cas Barcenas’. Le ‘cas Barcenas’ , ainsi appelé du nom du principal inculpé qui n’est autre que l’ex-trésorier du PP Luis Barcenas, a produit une nouvelle vague de révolte contre la corruption politique des autorités espagnoles. Ces révoltes se sont produites lorsque la Suisse, bien connue comme paradis fiscal, a annoncé à l’Audience nationale espagnole que l’ex-sénateur Barcenas disposait de 22 millions d’euros dans différents comptes suisses.

A propos du ‘cas Barcenas’, le journal ‘El Pais’ avait publié jeudi des manuscrits de Barcenas, ainsi que d’un autre ex-trésorier du PP, Alvaro Lapuerta, révélant les primes versées à tous les secrétaires généraux et vice-secrétaires du PP.

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Publié dans  Luz de Levante