Selon l’organisation de liberté de la presse, « de tels abus ayant pour but d’étouffer les médias palestiniens doivent cesser.»

C’est la troisième fois depuis le début de l’année 2012 que les autorités israéliennes s’en prennent à des médias palestiniens. « Nous demandons la libération immédiate de Bahaa Moussa et la restitution de tout l’équipement confisqué, d’autant plus que ce raid, effectué dans les territoires sous administration palestinienne, est illégal au regard du droit international. »

Les forces israéliennes ont pris d’assaut la maison de Bahaa Mousa située dans le village de Marka, dans les premières heures du 17 Mai. Sans donner d’explication, ils ont arrêté le directeur et fouillé sa maison, confisquant son matériel professionnel. Ce dernier semble être détenu au centre d’interrogatoires d’Al-Jalama près d’Haïfa.

La chaîne, lancée le 1er Avril, est consacrée aux nouvelles des prisonniers palestiniens et de leurs familles et diffuse également des programmes culturels. Elle est financée par des fonds privés et n’est affiliée à aucune organisation politique.

Le 2 Avril, les forces de sécurité israéliennes ont pris d’assaut le siège d’un réseau palestinien de médias en ligne (radio, télévision) fondé par l’Université Al-Quds à de Jérusalem-Est.
Des dizaines de policiers israéliens ont envahi les bureaux de ce réseau de médias situé dans le quartier d’Al-Khaldyeh à Jérusalem-Est.

Le réseau faisait partie de l’Institut des médias contemporains de l’université, et comprenait la station de radio Houna Al-Quds et une agence de presse du même nom. Elles ont été forcées de fermer et une partie de leur matériel a été saisie.

Le 29 Février, les troupes israéliennes ont pris d’assaut deux chaînes de télévision palestiniennes, Al-Watan et Al-Quds Télévision éducative, dans la ville cisjordanienne de Ramallah, sous contrôle de l’Autorité palestinienne. En conséquence, les deux chaînes ont été forcées de suspendre leur activité.

Traduction : Alexis-Michel Gauvrit