Une union aussi large est inédite et surprenante dans un délai aussi court et devant de tels obstacles.

Présenter cette liste n’était pas gagné d’avance, surtout dans les conditions anti-démocratiques imposées par les partis au pouvoir. En effet, pour des « petits partis », se présenter aux élections relève du parcours du combattant ! Victimes d’un black-out médiatique, il leur faut aussi récolter des signatures en un temps record.

Le « Front des Gauches » symbolise, notamment à travers sa liste bilingue à Bruxelles-Hal-Vilvorde, le refus des surenchères nationalistes ou communautaires.

Alors que les partis traditionnels cherchent à diviser les travailleurs et travailleuses du nord et du sud du pays, les six organisations de la gauche radicale ont décidé de s’unir pour présenter ensemble une autre voix à gauche.

Une alternative qui refuse que les crises –financière, sociale, écologique, politique – soient payées par les victimes et non par les véritables responsables capitalistes : patrons, gouvernements et financiers.

C’est une justice sociale, écologique et fiscale que le « Front des Gauches » défendra pour répondre aux vrais problèmes, qui seront au cœur de sa campagne : licenciements, chômage, précarité, racisme, discriminations, dégradation de l’environnement… Devant le risque de l’abstention ou du vote d’extrême droite, le « Front des Gauches » a pour objectif de montrer qu’une véritable alternative de gauche, qui exprime l’opposition contre un système fondamentalement injuste, peut exister face aux partis institutionnels.

Communiqué PC, PSL, LCR, PH, CAP, Vélorution.
Bruxelles, le 12 mai 2010.

http://www.frontdesgauches.be