le 21 octobre 2009 Les organisations composant le Front national pour la Défense des droits économiques et sociaux (FRENADESO), ont refusé le plan supporté par le gouvernement de Ricardo Martinelli.

D’après le Ministère de l’Intérieur et de la Justice, José Raúl Mulino, l’accord autorisant l’implantation des bases militaires américaines au Panama pourrait être signé le 30 octobre.

Saúl Méndez, le coordinateur du conseil national de FRENADESO, a déclaré que pour les panaméens, l’installation de bases militaires américaines sous le couvert de la lutte contre le narcotrafic “est inacceptable”.

“C’est inacceptable pour cette nation, qui a du faire face à l’une des plus puissantes armée du monde pour reprendre la main sur son propre territoire et alors que nous étions en train de regagner une unité nationale, de laisser faire des traîtres renommés négocier une nouvelle présence militaire américaine », a déclaré Mendez.

A son tour, Andrés Rodríguez, le secrétaire général de l’association des enseignants de la République de Panama, a souligné l’importance de ne pas répéter les erreurs du passé. « Nous nous sommes affranchis petit à petit des décisions que le gouvernement américain prenait à l’encontre des gouvernement panaméens, nous ne laisserons pas l’histoire se répéter ».

Rodriguez a appelé les Panaméens à demander des explications au gouvernement sur cet accord et à exprimer leur rejet de celui-ci : “Nous avons le droit à l’autodétermination sur notre propre territoire, nous avons le droit de décision sur notre propre territoire”.

Traduction : Wellesley in Translation ( Claire-Marie Foulquier-Gazagnes , Xinyang Lei )