La demoiselle en détresse
Il est remarquable de constater comment tous les médias corporatifs, autrement dit les médias « traditionnels », s’empressent de relayer l’information pour soutenir cette potentielle guerre contre le Venezuela – tous commençant l’autre jour par « Le sauvetage périlleux de la demoiselle/princesse/néoconservatrice lauréate du prix Nobel (Maria Machado) en détresse » en guise d’introduction. CNN, Wall Street Journal, NYTimes, FOX News, Washington Post, etc., etc. (1), (2), (3) N’importe quelle guerre fera l’affaire, aussi inutile soit-elle, aussi contre-productive soit-elle pour toutes les parties impliquées. Toutes sauf…
Il existe une faction, un groupe d’oligarques affiliés, principalement des banquiers britanniques/européens (et quelques américains), qui tirent toujours d’énormes profits de la guerre. En fait, plus la destruction et le chaos sont importants, plus leur fortune est grande. Ce n’est pas une supposition, c’est un fait avéré et documenté. (4)
Le plus remarquable, c’est que rien de tout cela n’est vraiment un secret. C’est comme si une vieille idée, un virus mental peut-être, nous empêchait de remonter à la source de l’argent. Nous, les humains, ne sommes pas des tueurs « par nature ». C’est absurde. Nous avons simplement oublié que, en tant qu’espèce, c’est la reconnaissance du pouvoir de la solidarité qui nous a permis de ne pas devenir le dîner de nos adversaires plus puissants individuellement, qu’il s’agisse de lions des cavernes, de tigres à dents de sabre, d’ours paléolithiques ou de banquiers multimilliardaires modernes. (5)
Le débat entre capitalisme et socialisme est une fausse piste. Le véritable problème est le suivant :
Comme l’explique Alex Krainer, ancien gestionnaire de fonds spéculatifs et actuel analyste/auteur en géopolitique, dans l’extrait vidéo (que nous vous recommandons vivement) cité en (6) ci-dessous,
» Le système monétaire international actuel est en réalité un système de Ponzi qui piège et corrompt les systèmes capitalistes et socialistes. Ce système a été mis en place par les banquiers les plus puissants du monde. Il n’est pas inévitable qu’il soit ainsi. Le système monétaire est tel qu’il est parce que ceux qui le dirigent choisissent de le maintenir ainsi. «
Ce système monétaire, qui tire profit de la création d’une dette toujours plus importante, est conçu de telle sorte qu’il nécessite une croissance constante pour survivre. Prenons un exemple : lorsqu’un banquier vous accorde un prêt de 100 000 dollars pour un prêt immobilier, vous devez le rembourser avec intérêts. En règle générale, au fil du temps, vous finirez par rembourser deux fois, soit environ 200 000 dollars. Le problème est que seul le capital, soit seulement 100 000 dollars sur le montant remboursé, est prélevé sur la masse monétaire en circulation. Les 100 000 dollars supplémentaires nécessaires au remboursement des intérêts dus à la banque doivent être gagnés et prélevés en DEHORS du fonds global existant au moment où vous vous êtes engagés à rembourser le prêt. Cette situation rend la croissance non seulement avantageuse pour les banquiers, mais aussi essentielle au maintien de la viabilité du système bancaire dans son ensemble.
Autrement dit, sans exagérer, le système monétaire actuel est une vaste stratégie de prêt prédateur qui piège financièrement ses proies dans des cycles d’endettement et exige la conquête de nouveaux marchés (croissance) pour s’ajouter à ceux déjà saturés et engloutis par la dette. Comment ces nouveaux marchés sont-ils conquis ? Généralement, en provoquant des guerres et des guerres par procuration qui permettent l’ouverture de nouveaux marchés et de nouveaux lieux d’implantation pour le système bancaire. On constate que la crise de la dette croissante en Occident s’est accompagnée d’une multiplication des guerres et des guerres par procuration, presque toutes (en apparence) déclenchées par les États-Unis. En réalité, les principaux instigateurs de cette folie grandissante que nous subissons depuis 25 ans sont les banques et les banquiers britanniques et européens. Ce point est également développé dans le lien à la référence (6).
Pendant ce temps, le système bancaire accumule sans cesse des avoirs financiers non imposés qui dépassent aujourd’hui les 50 000 milliards de dollars, et ce n’est pas fini.
Il est important de noter que rien de ce qui précède n’est nécessairement lié au capitalisme ou au socialisme en tant que systèmes à proprement parler. Nous vivons actuellement dans un monde entièrement pris au piège de l’usure, tendu par des banquiers qui ont gangrené tous les systèmes gouvernementaux de la planète. Étonnamment, ce sujet est rarement abordé. On l’accepte comme une fatalité, comme si c’était inévitable dans le monde moderne. Le philosophe Aristote, d’ailleurs, a écrit une critique de l’usure (le fait de percevoir des intérêts et de créer une dette croissante) dans laquelle il la qualifiait de crime au même titre que le meurtre. (7)
À venir : Le système de contrôle total du système bancaire
Dans un prochain article, j’aborderai la manière dont le système bancaire a pris le contrôle des systèmes électoraux occidentaux, des médias traditionnels et de l’armée.
Je comprends que tout cela puisse paraître un peu difficile à appréhender au premier abord. Cependant, avec le temps, vous ressentirez un sentiment de force : celui de pouvoir vous libérer de la confusion que le système entretient et utilise en fin de compte pour vous contrôler.
Notes
(1)- https://www.nytimes.com/2025/12/12/us/politics/machado-venezuela-escape-oslo.html
(4)- https://www.ijfmr.com/papers/2025/1/37960.pdf
(6)- https://www.youtube.com/watch?v=vW8-XlxR_YM&t=420s
(7)- https://farrosfr.com/blog/aristotles-critique-of-usury-money-justice-and-the-natural-order/
Traduction, Evelyn Tischer









