Aux dernières heures du 29 septembre, la flottille mondiale Sumud s’est retrouvée à un point critique de la Méditerranée orientale, naviguant aux portes des eaux sous contrôle israélien et longeant la frontière internationale entre les alertes orange et rouge en raison du risque d’interception militaire. Ce vaste convoi de solidarité, composé de quelque 45 navires et de militants de 44 pays – dont des personnalités, des organisations de la société civile et des délégations humanitaires – vise à briser le blocus naval imposé à la bande de Gaza et à acheminer directement de l’aide médicale et alimentaire à la population assiégée.
Le moment fort de la journée a été l’intervention exemplaire du Croissant-Rouge turc (Kizilay) et de la marine turque, qui ont porté secours à l’un des navires endommagés, fournissant du ravitaillement et du matériel technique, et coordonnant l’évacuation de quatre membres d’équipage. Les images, diffusées en temps réel via les canaux officiels et les réseaux sociaux, montrent le transfert des caisses et le travail de solidarité en haute mer, avec des volontaires turcs aux côtés de militants internationaux, dans une scène symbolisant la résilience et la coopération mondiale face à la crise humanitaire.
La situation concernant la flottille a atteint le niveau d’alerte maximal en raison de nouvelles menaces explicites des forces armées israéliennes d’intercepter ou d’arraisonner les navires dans les eaux internationales, où le droit international protège la liberté de navigation et le caractère humanitaire de la mission. Les porte-parole de la flottille font état d’attaques de drones, d’explosions à proximité dans les jours précédant la mission et, surtout, d’une surveillance constante par la marine israélienne, générant un climat de tension et une attente internationale. Les organisateurs ont averti que toute action contre le convoi serait considérée comme une attaque contre le personnel civil et humanitaire, et ont appelé la communauté internationale à une vigilance accrue.









