L’envoyé spécial du président Trump, Steve Witkoff, et son gendre, Jared Kushner, ont rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou pendant près de cinq heures mardi 2 décembre. Aucun accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’a cependant été trouvé. Les responsables russes ont qualifié les discussions de constructives, mais ont indiqué qu’« aucun compromis » n’avait été conclu sur certains points. Plus tôt dans la journée, le ministre allemand des Affaires étrangères a critiqué la Russie, affirmant n’avoir constaté « aucune réelle volonté de la part de la Russie d’entamer des négociations ».
Parallèlement, l’Union européenne a accepté d’interdire les importations de gaz naturel russe d’ici fin 2027. Mardi 2 décembre, Poutine a averti l’Europe que la Russie était prête à la guerre en cas de provocation. Ces déclarations interviennent alors que le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, s’est engagé à maintenir les livraisons d’armes étasuniennes à l’Ukraine.
Mark Rutte : « Le meilleur moyen de faire pression sur les Russes est de faire deux choses. Premièrement, il faut s’assurer qu’ils comprennent que les livraisons d’armes à l’Ukraine vont se poursuivre. C’est précisément ce qui se passe aujourd’hui, grâce aux États-Unis et aux Européens. Les États-Unis envoient du matériel essentiel à l’Ukraine, financé par le Canada et leurs alliés européens. »









