Pendant ce temps, l’administration Trump a déployé la Garde nationale à Washington, DC, suivie quelques jours plus tard par des raids du FBI au domicile de John Bolton, son ancien conseiller à la sécurité nationale et l’un de ses plus féroces critiques.
Le drame s’est poursuivi lorsque la juge fédérale Kathleen M. Williams a émis une injonction préliminaire le 21 août 2025, arrêtant l’agrandissement du centre de détention pour immigrants controversé « Alligator Alcatraz » et ordonnant la cessation de ses opérations.
Ces gros titres ont tous un point commun : ils ne cherchent pas à résoudre les problèmes. Leur but est de nous piéger, de nous maintenir dans la peur, le silence et l’isolement. Le système utilise les médias pour paralyser, et cela fonctionne.
Comme Common Dreams l’a récemment souligné dans l’article « L’occupation de Washington par Trump coûte quatre fois plus cher que ce qu’il faudrait pour loger l’ensemble des sans-abri de la ville », ces spectacles mettent en lumière des priorités mal placées. Le problème n’est jamais la résolution, mais la diversion.
On croit souvent qu’une population effrayée finira par se révolter et prendre en main son destin. Mais l’histoire en offre peu de preuves. La peur engendre plus souvent la soumission que la transformation.
La véritable question est la suivante : la presse est-elle devenue complice de l’amplification de la peur, recyclant sans cesse des slogans creux et des titres sans importance au lieu de contribuer à une véritable compréhension et à un véritable développement humain ?
Devons-nous encore publier – et lire – un énième article sur les menaces de Trump ? Ou devrions-nous nous consacrer à notre véritable travail : rapporter et enquêter sur les événements marquants qui façonnent la vie des gens ?
Nous avons le pouvoir de choisir ce que nous publions. Nous avons le pouvoir de construire un récit différent, ancré dans l’expérience humaine et son avenir.
