A 9 heures de ce 18 septembre, la délégation de la Marche Mondiale se trouvait en dehors du Vatican. En tête le fondateur de la Marche, Rafael de la Rubia, tenait le drapeau à la main, prêt à entrer dans l’audience générale du mercredi.

Beaucoup de gens viennent chaque jour, du monde entier, pour ce « contact » avec le Pape. Rafael de la Rubia est au premier rang, il a donc l’occasion d’informer le Pape François de la deuxième tentative de parcourir la planète en portant le message de la paix et de la nonviolence dans les lieux de conflits. Ce sont des conflits externes et internes. Externes, comme les guerres ou les gouvernements qui imposent la violence. Internes, quand notre unité interne est brisée par la violence que nous avons subie.

L’Église catholique et le Pape sont un symbole de foi. L’espoir d’un changement profond. C’est du moins ce qui semble nécessaire si l’on regarde les yeux de nombreuses personnes rassemblées ici. Comme la plupart des symboles du monde d’aujourd’hui, nous devons redécouvrir le sens, comprendre les besoins de nos sociétés, entrer en contact avec leurs meilleurs moments et essayer de nous réconcilier avec les souffrances produites, travailler pour qu’elles ne se répètent plus.

Le Pape a adressé ses meilleurs vœux à Rafael de la Rubia et, à travers lui, à tous ceux qui accomplissent cette précieuse tâche d’influencer l’humanisation de notre terre. Il a donné sa bénédiction à la ratification du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, que l’État du Vatican a déjà ratifié. Et il a béni les drapeaux de la Marche Mondiale, le nouveau et ceux de la Première Marche et de la Marche sud-américaine.