« Ce qui se passe à Jujuy (Argentine), ce qui se passe avec l’organisation Tupac Amaru, avec Milagro Sala, n’est pas un phénomène isolé, cela fait partie d’un test politique dans lequel le néolibéralisme veut faire taire les organisations sociales ».

« L’organisation sociale Tupac Amaru en Argentine ainsi que le Mouvement des Sans-terre au Brésil ont été la réponse sociale à la crise de la politique institutionnelle ; ces organisations ont rendu la dignité à leurs peuples, aux groupes discriminés de la société. Cela est intolérable pour les grandes puissances transnationales et pour le néolibéralisme actuel, différent de celui des années 90 ».

« Dans ce laboratoire, il y a trois piliers : un pouvoir politique corrompu, un système judiciaire sans indépendance et la grande concentration des médias qui tente d’installer une pensée unique ; le journalisme que nous avions connu n’existe plus, il n’y a que la « vérité » qui correspond à la propagande du pouvoir ».

Ce sont quelques-uns des thèmes présentés lors de la rencontre avec Sandra Russo ce 7 mars 2017 à la « Città dell’altra Economia » à Rome. Le public était vivement intéressé par la présentation de la journaliste argentine Sandra Russo qui a répondu aux nombreuses questions dans un échange auquel ont également participé les membres du Comité italien pour la liberté de Milagro Sala, organisateurs de l’événement avec Pressenza.

A la fin, a été réalisée la traditionnelle photo d’ensemble  pour protester contre la détention de Milagro Sala et en signe de solidarité avec elle.

#LiberenAMilagro

Articles de Pressenza sur le cas de Milagro Sala

Site web du Comité italien pour la Liberté de Milagro Sala

 

Ci-dessous diaporama de l’évènement :