Du 18 au 19 novembre, Accra, capitale du Ghana, accueillait une conférence internationale majeure rassemblant des délégués d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, d’Europe et de la diaspora. L’objectif de cette rencontre était de définir une stratégie claire pour l’obtention de réparations complètes en réponse aux préjudices de l’esclavage, du colonialisme et de l’apartheid subis par les peuples africains.

La conférence, convoquée par le Front progressiste panafricain (PPF), a donné lieu à la Déclaration d’Accra sur la justice réparatrice, qui énonce une série de demandes et d’engagements, notamment :

  • La reconnaissance du droit inaliénable des Africains et des personnes d’ascendance africaine à des réparations complètes.
  • Un cadre global de justice réparatrice fondé sur la restitution, l’indemnisation, la réhabilitation et les garanties de non-répétition.
  • Des réformes structurelles de la gouvernance mondiale, notamment la démocratisation du Conseil de sécurité des Nations unies et la réforme des institutions financières internationales.
  • Création d’organismes nationaux, régionaux et continentaux pour la justice réparatrice.
  • Engagement formel des anciennes puissances coloniales, reconnaissance des responsabilités et lancement de négociations sur les réparations.