Selon plusieurs agences et médias, le ministre mexicain des Affaires étrangères, Juan Ramón de la Fuente, a exhorté ce mardi 8 avril les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à forger des accords communs pour relever les défis partagés, avec une vision pragmatique et une créativité diplomatique renouvelée, dans le cadre de la réunion qui s’est tenue au Honduras, dans la ville de Tegucigalpa, siège du IXe Sommet des chefs d’État de la CELAC.
Lors de sa participation, De la Fuente a souligné que « ce sont des moments pour prendre des décisions et agir ». « Si nous ne le faisons pas, la région se retrouverait dans une situation plus vulnérable et nous manquerions à nos engagements envers nos peuples et nos gouvernements », a souligné le ministre mexicain des Affaires étrangères à ses homologues d’Amérique latine et des Caraïbes, comme l’a rapporté Xinhua.
Selon un communiqué de presse du ministère mexicain des Affaires étrangères, De la Fuente a souligné que le contexte mondial exige de la détermination et de la coopération entre les pays de la région.
Il a également reconnu la diversité politique et économique, affirmant qu’une action collective est essentielle pour relever les défis complexes qui touchent tous les pays de la région.
Dans son message, De la Fuente a souligné la nécessité d’une diplomatie avec une dimension humaniste, centrée sur les personnes et sur la construction d’une société plus égalitaire.
« La diplomatie exige aujourd’hui, plus que jamais, une dimension humaniste qui place l’humain au centre de ses objectifs et de ses priorités », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, tout en plaidant pour une société dans laquelle « personne n’est laissé pour compte ».
Il a également réitéré le rejet par le Mexique de toute mesure coercitive unilatérale et a réaffirmé son engagement envers les principes d’autodétermination, de souveraineté et d’intégrité territoriale des États.
Concernant le phénomène migratoire, De la Fuente a soutenu que la CELAC devrait être le forum d’action régionale. Il a expliqué que le Mexique a mis en œuvre un modèle humanitaire de mobilité humaine qui cherche à « élargir et diversifier les canaux réguliers de mobilité du travail et à gérer les flux irréguliers dans le strict respect des droits humains ».
Il a également lancé un appel urgent à lutter contre le trafic illicite d’armes dans la région, compte tenu de son grave impact humanitaire et social, comme le rapporte Xinhua.
« Adoptons les mesures nécessaires pour prévenir, combattre et éradiquer la fabrication et le trafic illicites d’armes et de munitions, en particulier dans les États qui les produisent, les exportent ou les importent », a exigé le ministre mexicain des Affaires étrangères.
Traduit par Evelyn Tischer