La corporation CIMEX S.A. et l’Union Cuba Petróleo se défendront devant une cour fédérale des États-Unis suite à la demande de la multinationale ExxonMobil, déposée en vertu du Titre III de la loi Helms Burton.

Une note publiée par le portail d’information cubain Cubadebate a indiqué que les deux entités ‘ont pris les mesures officielles, par l’intermédiaire de leurs avocats, pour se défendre devant un tribunal fédéral du district de Columbia, aux États-Unis’.

Ce ne sera pas la première fois, ni inhabituel, que des entreprises cubaines défendent leurs intérêts dans le système judiciaire nord-américain, indique le site d´information. À cet égard, il précise que cela a eu lieu à plus de 40 reprises depuis 1960, et que les entités cubaines ont obtenu des verdicts favorables dans plusieurs affaires.

L´article signale que la compagnie pétrolière ExxonMobil a été la première grande société à poursuivre des entreprises cubaines devant un tribunal des États-Unis en vertu du Titre III de la loi Helms Burton, activé pour la première fois le 2 mai dernier.

« L’État cubain a répété à maintes reprises que la loi Helms-Burton est inapplicable sur le territoire national et qu’il ne lui reconnaît ni ne lui reconnaîtra aucun effet juridique, au contraire, il encouragera toutes les actions jugées nécessaires pour en empêcher son application, comme le prévoit la Loi de Réaffirmation de la Dignité et de la Souveraineté Cubaines de 1996 », est-il ajouté dans l´article.

En vigueur depuis 1996, la loi Helms-Burton codifie le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à la plus grande île des Antilles depuis près de six décennies, et avec ses quatre titres, il cherche à étouffer le pays par une ingérence directe dans ses affaires intérieures.

La réglementation, dont le chapitre III a été déclenché le 2 mai dernier, a en outre un caractère extraterritorial marqué, car il vise à entraver l’investissement étranger dans l’île.

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