Assez souvent interpellé sur des questions liées notamment aux étapes évolutives de la presse nationale, Elhadj Ibrahima Barry, journaliste en service à la Direction nationale des services de l’information au ministère de la Communication, vient de livrer un ouvrage qui retrace le passé de ce monde depuis des lustres jusqu’à ce jour.

Le livre s’intitule « Histoire de la presse guinéenne des origines à nos jours ». Et, est compartimenté en 5 chapitres, avec une première partie consacrée à la Radiodiffusion nationale depuis sa création à nos jours, faisant mention des multiples mutations que ce médium d’État a subies.

Le deuxième chapitre présente la presse guinéenne dans son évolution, alors que la troisième partie expose certains événements cruciaux que l’auteur a vécu et qui ont provoqué des perturbations dans le fonctionnement de la RTG, notamment la prise du pouvoir par l’Armée le 3 avril 1984, l’affaire du 17 août 1977 marquant le mouvement des femmes contre la police économique sous le président Ahmed Sékou Touré, aussi l’affaire du 5 juillet 1985.

Quant à la quatrième partie de l’ouvrage, elle porte sur la libéralisation des ondes intervenue après de longues discussions au niveau des structures tant à l’interne qu’à l’externe. Et la cinquième et dernière partie du livre est consacrée aux associations de presse, exposant l’ensemble des problèmes liés la constitution et au fonctionnement des médias.

Le livre de 88 pages est édité par Publibook. Pour son auteur, la libéralisation de la presse constitue une forte avancée  dans le domaine de la démocratie. Mais étant donné que cette libéralisation a eu lieu au moment où il n’y avait pas suffisamment de journalistes capables de prendre en charge ses activités, beaucoup de dérapages ont suivi. Si bien qu’il y a des gens qui se sont improvisés journalistes, mais qui, en réalité, n’en avaient ni la culture, ni l’aptitude, encore moins les moyens. Ce qui, du coup, expose les hommes de médias – qui ne sont souvent pas bien rémunérés par leurs organes – à la corruption, les déviant ainsi de la ligne éditoriale de leurs organes.

« A notre âge, nous avons le devoir de restituer au moins une partie de ce qu’on a vécu et de donner des repères à la jeune génération. C’est dans ce cadre-là que je me suis engagé à transcrire un peu les choses que j’ai vécues », motive Elhadj Ibrahima Barry qui promet de continuer cette aventure dans le monde littéraire où il vient d’atterrir.

Pour se procurer l’ouvrage, appeler au +224 655 70 48 84.

L’article original est accessible ici