Au lendemain du lancement officiel de la 2ème Marche Mondiale pour la Paix et la Nonviolence, Pressenza a eu l’occasion, à la fin de l’acte de formation du symbole de la paix et de la nonviolence avec des jeunes de différentes écoles de Madrid, de parler avec son coordinateur, Rafael de la Rubia, de l’association humaniste internationale Monde sans Guerres et sans Violence.

Vidéo de Álvaro Orus

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Pressenza: Comment avez-vous trouvé le lancement d’hier ?

Rafa de la Rubia: Eh bien, beaucoup de choses. C’est la synthèse d’une étape ; une étape de préparation et que nous avions déjà décidée il y a environ un an, mais hier c’était le pari et la certitude de faire une deuxième marche, que les sensations que nous avons sont que cela peut rencontrer beaucoup de soutien et c’est très nécessaire vu la situation qui existe.

PZ: Comment vous sentez-vous maintenant que le compte à rebours a commencé ?

RR: Bien, je pense beaucoup mieux qu’avant, parce qu’avant, j’étais comme dans l’incertitude.  Vous avez toujours l’occasion de dire, « Eh bien, nous faisons marche arrière » ou pas. La marche est déjà lancé et je pense que tout est plus détendu. C’est beaucoup de travail.

PZ:  Comment se déroulera la deuxième marche ? les gens du monde entier sont-ils censés être inspirés et engagés dans leurs actions ?

RR: Tout d’abord, c’est ce que nous voulons, que les gens soient inspirés !  Dans quoi ?  Peu importe.  Peu importe. Et hier, nous avons montré un peu de diversité de tout cela, et nous n’avons pas eu le temps de dire toutes les choses qui se développent. Donc, ce que nous voulons vraiment, ce sont des gens qui ont un besoin, ou qui ont un problème, ou qui ont une inspiration ou qui ont l’intuition que quelque chose pourrait être fait, et nous les encourageons à le mettre en place, à se jeter à l’eau, se jeter dans la piscine, comme ils disent, mais d’abord à le faire en petit, à rendre cette action petite, à l’observer, à la mesurer et ensuite à la faire évoluer. Nous les invitons à grimper, à grimper en quantité de personnes ou en quantité de villes ou de lieux, ou dans une qualité bien supérieure.  Commençons donc modestement, mais aspirons à augmenter. C’est cette phrase que nous connaissons « en agissant localement, agir globalement », nous pourrions reformuler une autre phrase qui dirait « agir localement pensant à agir globalement ».

PZ: Le thème principal de cette marche est l’élimination des armes nucléaires…

RR: Le premier point de la 1ère Marche mondiale a été d’essayer de lutter pour l’éradication des armes nucléaires, tout comme les armes chimiques et biologiques ont été éradiquées.  Et dans ce cas-ci, cela va être renforcé parce que, compte tenu du traité sur l’interdiction des armes nucléaires qui a été approuvé par les Nations unies et soutenu par 122 pays, il y a des conditions – et c’est ce que nous allons viser – pour que, dans les 50 pays (minimum) qui ratifient le traité, ce traité entre en vigueur. Ce serait une mesure historique.

PZ: Comment puis-je trouver plus d’informations et entrer en contact avec la marche ?

RR: Eh bien, il y a un site web : www.the2worldmarch.org