Pressenza publie les interviews complètes qui ont servi de base au documentaire « RBUI, Revenu de base universel et inconditionnel, notre droit de vivre » du réalisateur Álvaro Orús. C’est un projet auquel cette agence, Pressenza, et le groupe Humanistas por la Renta Básica Universal (Humanistes pour un revenu de base universel) se sont engagés.

Selon Cosima Kern, vice-présidente du parti pour le revenu de base de l’Allemagne, il faudra du temps et des efforts pour changer et comprendre l’idée d’un revenu de base, elle explique dans l’interview pour le documentaire ‘RBUI, notre droit de vivre’.

Vidéo de Álvaro Orús et Mayte Quintanilla

Pour voir la vidéo avec les sous titres en français : 1. Cliquez sur l’icône Sous-titres (rectangle blanc en bas a droite de la fenêtre du lecteur vidéo).   2. Cliquez sur l’icône Paramètres (roue dentée en bas à droite), puis cliquez successivement sur Sous-titres, puis sur Traduire automatiquement.    3. Dans la fenêtre qui s’ouvre, faites défiler la liste des langues et cliquer sur Français.

Cosima Kern est vice-présidente du parti allemand du revenu de base « Bündnis Grundeinkommen », fondé en 2016. Dans le parti, son objectif est d’amener les partis politiques à parler du revenu de base. « Nous voyons que beaucoup de gens sont intéressés par le revenu de base, plus de la moitié de la population allemande est en faveur, mais les politiciens n’aiment pas du tout aborder la question, ce que nous pensons être une erreur parce qu’ils sont les représentants de l’Etat », a dit Cosima.

En tant que parti politique, ils ne soutiennent pas spécifiquement un modèle, mais visent à montrer à la société et aux politiciens qu’il est abordable en Allemagne parce que, selon eux, il y a beaucoup de dépenses dans le système d’aide sociale actuel. « Nous pensons que la meilleure façon de mettre en œuvre le revenu de base est, d’abord, de voir si la plupart des gens et des politiciens le veulent, puis de décider quel modèle est le meilleur pour que l’Allemagne le mette en œuvre.

Pour Cosima, le principal défi est le système de croyance des gens, parce que nous grandissons en pensant que nous devons travailler pour gagner de l’argent. Et surtout en Allemagne, à cause de la religion protestante et de son principe selon lequel on ne peut manger que si l’on travaille. « Il va falloir du temps, de l’espace et de la réflexion pour comprendre l’idée », croit-elle.

Dans l’interview, Cosima a également souligné la combinaison de choses qui inspirent le revenu de base : en réalité, ce pourrait être un outil pour éradiquer la pauvreté un jour, heureusement, dans le monde entier ; le fait qu’il pourrait résoudre les défis du futur en ce qui concerne l’automatisation, la numérisation et la reprise de certains emplois par des robots ; et aussi des raisons de santé, psychologiques et émotionnelles parce que si la vie de chaque personne est sécurisée et qu’on leur donne de l’argent pour avoir de la nourriture, de l’eau et un abri, alors nous évoluerions tous de manière positive et l’on réaliserait notre potentiel de manière significative. et nous pourrions tous de manière positive.