Pas loin de mille productions de tous les continents seront présentées à la quatrième édition du Festival International du Cinéma de la Nonviolence Active, le FICNOVA.

836 productions ont été proposées dans la catégorie thématique générale, et 114 pour la thématique éducation. On a recueilli des réalisations de niveaux professionnels très différents qui peuvent fournir des exemples pertinents.

A cette occasion, suite à la fermeture des inscriptions le 31 mars, le FICNOVA avait reçu 104 long-métrages, 26 moyen-métrages et 820 courts-métrages, provenant de 69 pays différents :

L’Albanie, l’Allemagne, l’Andorre, l’Algérie, l’Argentine, L’Australie, l’Autriche, la Belgique, la Biélorussie, la Bolivie, le Brésil, la Bulgarie, le Burkina Faso, le Cameroun, le Canada, le Chili, la Chine, la Colombie, la Corée du Sud, Cuba, le Danemark, l’Équateur, l’Égypte, le Salvador, les Émirats arabes unis, la Slovaquie, l’Espagne, les États-Unis, les Philippines, la Finlande, la France, la Géorgie, la Grèce, le Honduras, l’Inde, l’Iran, l’Irak, l’Irlande, l’Israël, l’Italie, le Japon, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Mexique, les Pays-Bas, la Palestine, le Paraguay, le Pérou, la Pologne, le Portugal, le Porto Rico, le Royaume-Uni, la République du Congo, la République tchèque, la Roumanie, la Russie, le Rwanda, le Sahara Occidental, la Serbie, la Syrie, le Soudan, la Suède, la Suisse, Taïwan, la Turquie, l’Ukraine, l’Uruguay et le Venezuela.

Le 15 juillet prochain, nous connaîtrons les œuvres retenues pour le concours par les équipes d’organisateurs humanistes dans différentes villes, qui représentent le mieux l’esprit du Festival.

Il apparaît que la sensibilité qui reconnaît la nonviolence comme force transformatrice du monde pour un changement personnel et social intégré, se retrouve dans de nombreuses cultures et régions.

Le FICNOVA fut conçue comme un petit phare humaniste alimenté par des exemples de nonviolence actuelle et avec l’objectif d’émettre tous les deux ans un signal chaque fois plus fort, lors de la semaine du 2 octobre, journée déclarée par les Nations Unies comme étant la journée internationale de la Nonviolence.

C’est la nonviolence du Nouvel Humanisme qui est proposée par le FICNOVA, nonviolence qui n’est pas à confondre avec la simple absence de violence physique, avec la passivité devant le désastre qui nous entoure, ce n’est pas non plus une résignation ni une obéissance à une quelconque morale externe, ni à un supposé ordre naturel ; c’est au contraire une force qui alimente la cohérence du changement personnel et social dans notre action afin de dépasser la douleur et la souffrance de tout être humain. Un changement personnel troublé par la déshumanisation et le non-sens actuel, qui se concentrer dans la recherche d’un sens plein et sur l’unité interne de nos actions.

Au niveau social, la Nonviolence est aussi cohérente dans sa méthodologie, et dans sa dimension la plus ample, elle aboutira à l’humanisation du monde, en tendant des ponts entre les individus et les cultures pour une Nation Humaine Universelle. Une Nation Humaine Universelle qui nous sorte enfin de la préhistoire de la violence et de la vengeance. Une nation de la diversité où rien ni personne n’est au-dessus de l’autre, et dans laquelle n’importe quel être humain a les mêmes droits et les mêmes chances.

Puissent ces nouvelles productions nous aider à créer de nouveaux espaces où se donnent des échanges sur ces questions, des espaces qui nous aident à nous comprendre et à comprendre les autres, pour nous rapprocher et nous permettre de reconnaître que n’importe quel changement est possible si nous avons l’image de comment faire et que nous appliquions notre intentionnalité pour l’obtenir. Et dans ces temps de convulsion que l’on puisse enfin renforcer notre centre intérieur avec la nonviolence.

Pour plus d’information : www.ficnova.org

Contact : info@ficnova.org

 

Traduction de l’espagnol, François Giorgi