Lors d’un café avec quelques amis, Sabine Rubin, députée de la France Insoumise, nous a proposé de réfléchir à quelques thèmes essentiels aujourd’hui pour l’action politique. D’abord, je voulais la remercier de me donner cette occasion car je n’ai pas eu l’opportunité ces dernières années d’ordonner mes pensées sur cette question essentielle de la démocratie.

Cet article est rédigé pour aider à un projet de « Camionnette » qui va permettre à Sabine de se déplacer dans sa circonscription, d’échanger et de soutenir les habitants qui voudraient mener des actions contre des injustices ou pour défendre des droits… Je me suis imaginé dans cette camionnette, à la rencontre de gens comme j’en vois tous les jours autour de moi. Souvent, nous avons de bonnes intentions, mais nous sommes submergés par une sorte de fatalisme, répétant les discours des formateurs d’opinion, dubitatifs, quelquefois effrayés par le futur et sur ce qu’il y aurait lieu de faire. Je me propose donc de laisser librement s’exprimer mes opinions… laissant à celui qui voudrait approfondir la possibilité d’étudier, de discuter…

Il m’a semblé que l’un des moteurs de mon action, dans ma relation aux autres, que ce soit dans mon quartier, ou auprès d’amis humanistes dans différentes régions du globe, était la recherche d’une nouvelle forme d’être, d’être vers l’autre. Mes activités sociales comme mes recherches, sont motivées par un désir de justice sociale et de cohérence personnelle entre mon attitude et mes aspirations. De plus, je ne crois plus aux vieilles recettes des partis pour pouvoir offrir une solution à tous les êtres humains qui souffrent de la faim, de la guerre, de la maladie, du désespoir ou de la solitude, toute ces situations cruelles et insupportables.

Pourtant, je reste optimiste, parce qu’avec l’expérience, j’ai constaté qu’il y a un nouveau phénomène humain qui se fraie un chemin. Lentement, mais inexorablement l’être humain sort de la caverne[1] (Tant que nous nous battons encore pour du combustible et laissons les autres mourir de froid, de faim et de solitude, nous sommes encore dans la préhistoire !). Et si l’on parle de « démocratie », j’expérimente dans certaines communautés, certains mouvements, certaines associations et relations sociales le germe d’une nouvelle démocratie réelle.

Le constat du désastre démocratique, humain et planétaire est partagé par toujours plus de personnes, mais nous nous sentons démunis face à ce tableau noir.  Pourtant, il y a des solutions, j’en aborde ici quelques-unes. Pour que les générations futures puissent envisager de Vivre, on peut se poser la question de la démocratie, car c’est de cette question que découle toute organisation humaine qui pourrait permettre une issue.

Les raisons et les conséquences de la démocratie formelle

Aujourd’hui, on ne sait plus très bien ce qu’est exactement une démocratie, puisqu’elle est réduite au thème de la représentation, des partis, des élections. En outre, le sentiment général est que la démocratie recule et a été confisquée au peuple souverain par les forces de la Finance, par les médias et par les coupoles (les décisionnaires) des partis politiques. Le pouvoir politique est réduit à appliquer la politique économique d’une minorité, qui n’a pas de véritable représentativité démocratique. Les femmes et hommes politiques eux-mêmes, lorsqu’ils sont « élus » ne représentent plus la majorité de la population, du fait de l’abstentionnisme, du nombre croissant de non-inscrits, des votes blancs ou nuls. [2]

En France, l’État utilise abondamment le recours aux ordonnances qui permet de passer en force, altérant complètement le rôle et la fonction de l’Assemblée législative. « Il n’y a aucun contrôle de la fonction présidentielle. Ce régime est celui de la dépossession du peuple de sa part de souveraineté politique. En République, il n’y a pas d’autre souverain que le peuple. Pourtant, dans les faits, c’est tout le contraire qui se produit. L’exemple le plus connu et le plus scandaleux est celui du référendum bafoué du 29 mai 2005, lorsque la France a rejeté le traité constitutionnel européen ; à peine trois ans plus tard, le traité de Lisbonne, copie conforme du traité rejeté, était ratifié en catimini. »[3]

Texte : Le système

Le recul de la démocratie tient surtout au fait que la doctrine économique du libéralisme est mise au centre de tout. L’économie telle qu’elle est expliquée et imposée par les protagonistes du « libéralisme » n’est pas une science[4], mais plutôt une « croyance religieuse » avec un dieu placé au centre de toutes les préoccupations. Ce dieu de la finance et du Libre-marché a écarté les autres priorités nécessaires à l’équilibre humain et planétaire comme l’éducation, la santé, les conditions de vie, la culture, etc.

Les chocs produits par les crises financières et le terrorisme ont été les grandes justifications pour réduire la démocratie. D’un côté, on limite les possibilités de manifester ou de faire grève. D’un autre côté, on utilise les médias pour créer des boucs émissaires et conduire les citoyens à considérer que celui qui vit dans la misère ou souhaite échapper à la guerre est dangereux et est responsable des crises. En revanche, les gouvernements et les médias à leur solde se gardent bien d’expliquer le danger que représente pour les citoyens ceux qui accumulent les biens, les capitaux, les pouvoirs. Leur action prédatrice est pourtant la source du déséquilibre, de la pauvreté ou des guerres.

Enfin, au lieu d’occuper des territoires et d’engendrer des conflits pour y installer la « démocratie formelle » ou des dictatures favorables aux marchés, et, soi-disant, lutter contre l’intégrisme religieux, on devrait « travailler pour faire fonctionner la loi et la justice, aussi imparfaites qu’elles soient, au lieu de durcir les lois et les dispositions répressives qui tomberont aux mains de ceux-là mêmes qui font obstacle à la loi et à la justice »[5]. Enfin, on observe depuis plusieurs années déjà que l’étape qui se profile en réponse au libéralisme économique et à la démocratie de façade, est celle d’un populisme de l’extrémisme, outrancier et violent.

De plus, le phénomène intéressant et inévitable de la mondialisation permettrait d’envisager dans une coprésence et convergence des peuples, la naissance de la nation humaine universelle. Mais, en concentrant le pouvoir, les moyens de production et les ressources entre les mains de quelques-uns, ceci s’est transformé en globalisation qui porte préjudice aux régions, aux Etats et aux municipalités, et ne répond pas aux nécessités, même les plus vitales, des personnes.  Ce système globalisant violent s’est amplifié jusqu’au moindre recoin de la planète, apportant ses conséquences désastreuses sur la vie humaine, et allant jusqu’à menacer l’avenir de la planète[6].

 La Démocratie locale, là où s’expérimente la démocratie réelle

La réelle démocratie met l’accent non seulement sur la représentativité mais aussi sur l’organisation de la base sociale[7]. Dans cette forme organisative, le plus important c’est la municipalité et le quartier, ainsi que les fronts d’actions ou organisations convergentes entre voisins, ou à l’intérieur des entreprises, des hôpitaux ou des universités.

Le cœur de la démocratie devrait être la municipalité et les quartiers, car les décisions et les actions du conseil municipal ont un impact direct et concret sur la vie quotidienne des habitants. C’est à cette échelle qu’il est possible de donner la réponse la plus adaptée aux nécessités des gens. De ce fait, les budgets alloués aux communes et aux régions devraient être conséquents, ce qui, par ailleurs, réduirait la corruption et le gaspillage que génèrent les pouvoirs centralisés, ainsi qu’un meilleur contrôle. Il pourrait y avoir une commission pluraliste, composée d’habitants tirés au sort, qui pourrait réguler l’action des élus. L’orientation devrait correspondre aux aspirations de la population, et placer en priorité la santé, l’éducation et la qualité de vie des habitants[8].

Fomenter la compétitivité des personnes et des entreprises pour atteindre les sommets de la pyramide politique et économique se révèle totalement inefficace. La mission et le but, économique et politique, de développement humain et de progrès est un échec[9]. Il est donc urgent de rendre possible l’avènement d’une réelle démocratie. La recomposition du tissu social, qui passe par la valorisation et l’augmentation du travail à vocation sociale, est le plus important à réaliser. Les habitants peuvent y contribuer à travers des fronts d’action dans les domaines du travail, du logement, des syndicats, de la politique et de la culture. Si l’on intègre les principes de cohérence et de simultanéité du changement social et personnel, on peut alors créer les conditions pour l’insertion des différents groupes, individus et forces progressistes sans que ceux-ci ne perdent leur identité ou leurs caractéristiques propres, dont l’objectif sera de promouvoir l’union des forces capables d’exercer une influence croissante sur de vastes couches de la population[10].

On peut construire de nouvelles formes d’organisations horizontales structurées, pour cela, il sera nécessaire que les partis politiques se convertissent en mouvements sociaux.

La démocratie réelle à construire

En plus du processus électoral, on doit favoriser la consultation de la population par le biais de référendums, en prenant soin d’informer complètement et de manière contradictoire sur le sujet qui lui est soumis. Le processus électoral doit être ouvert à toutes les personnes vivant sur un territoire et qui contribuent par leur travail, leur investissement et leurs impôts au développement de la collectivité. On doit également favoriser la possibilité de constituer des forums, dans lesquels les citoyens puissent réfléchir, échanger et s’organiser. Dans toute l’organisation, la reconnaissance de la diversité religieuse, sociale ou culturelle doit être reconnue et défendue.

Si l’on privilégie la base sociale, le rôle de l’État ou de toutes les autres associations politico-économiques (comme l’Union Européenne) doivent n’avoir qu’un rôle de représentation, de coordination et de solidarité. Les institutions, comme le pouvoir judiciaire, doivent être indépendantes du pouvoir politique, équitables et protéger les droits humains. L’armée doit être au service du peuple et doit répondre à une mission humanitaire de protection de la population.

Dans la démocratie réelle, le rôle de l’élu est d’être au service des gens. Il incite la population à s’exprimer, il l’informe, il l’écoute, il recherche le consensus. Il impulse la participation de la population dans les décisions. Il rend compte à la population du résultat de son action. Tout élu peut être démis de ses fonctions s’il n’accomplit pas sa mission dans l’intérêt de tous, sans distinction de condition, d’origine, etc.[11]. Il sera nécessaire d’avoir des représentants ayant une expérience sociale et humaine. De fait, les secteurs associatifs, syndicaux, du domaine de la santé et de l’éducation ou de l’économie solidaire regorgent de compétences et de savoir-faire techniques qui pourraient être mis au service de l’intérêt général.

Il existe encore aujourd’hui des personnes qui croient sincèrement qu’une réponse au désastre humain ou écologique pourrait venir des responsables politiques actuels, ou de « jeunes » leaders se présentant comme « la nouvelle alternative », qui transformeraient les anciennes organisations politiques. C’est naïf, car toute la « formation » de ceux qui accèdent au centre du pouvoir est basée sur une théorie naturaliste de l’Être Humain. Pour eux, nous serions à peine plus évolués qu’un animal, ce qui justifie la violence, les inégalités et la manipulation future d’êtres humains considérés comme objets de production et de consommation. Ces formateurs d’opinion ignorent le plus souvent les apports récents sur le fonctionnement du psychisme humain, sur l’intentionnalité de la conscience[12] ou sur la fonction interne de l’image[13].

Si l’on prend conscience de ce qu’est l’être humain et de son incroyable potentiel, la tâche de résister aux violences (violence physique, religieuse ou raciale, mais aussi violence économique, sexuelle, psychologique et morale) dans notre propre milieu et dans notre sphère personnelle apparaît alors essentielle. Dans le chaos actuel, le choix délibéré de chaque être humain se transforme en action décisive pour le destin de l’espèce. La conscience humaine ne pourra pas supporter la violence et la fermeture de son futur. Elle cherchera des moyens et des issues pour pouvoir continuer son développement. La véritable démocratie n’est qu’une des multiples expressions de l’intentionnalité humaine, mais une nouvelle organisation humaine faisant converger toutes les intentions, toutes les actions progressistes et les actes de désobéissance, dans la construction d’un réseau humain constituerait la base de la Nation Humaine Universelle[14]. Celle-ci alors dépassera les structures du pouvoir qui ont mis en danger l’avenir de l’humanité.

Cette direction, vers une nouvelle organisation humaine, ne peut se bâtir sans mettre un point d’honneur à la transformation du système éducatif au sens large (éducation, formation, médias) qui fait naître « la bonne connaissance », un savoir qui a pour dessein de dépasser la douleur et la souffrance. Toute connaissance devrait atteindre la justice, la réconciliation, et permettre de déchiffrer l’extraordinaire et très sacré potentiel qui existe au fond de chaque être. Pour ce qui est de l’éducation des plus jeunes, une base possible pourrait être la théorie et la pratique de l’apprentissage intentionnel, comme le propose et le développe le COurant PEdagogique HUmaniste (COPEHU[15]).

 La condition du changement social et personnel simultané

Le changement social ne peut se réaliser si la moitié de la condition pour l’atteindre n’est pas mise en œuvre ! En effet, la démocratie est d’abord une question intime et personnelle. La violence dans le monde est le reflet de la contradiction intérieure de chaque être humain. Nous pouvons, par exemple, observer combien chaque acte du quotidien est empoisonné par la vengeance (nous vivons en voulant rejeter sur d’autres le préjudice que nous aurions subi jadis). Cela enchaîne notre vie, mais aussi nos relations et, en fin de compte, toute l’humanité. Si on parle de reconstruire le tissu social en partie détruit par l’égoïsme et la violence, il est nécessaire de voir sur le plan psychologique ce que nous devons changer dans notre comportement personnel, de comprendre l’origine des conflits intérieurs et avec nos proches.

Sur le plan existentiel, nous devons comprendre qu’il y a une vocation, un dessein, un esprit qui nous donnent la force d’agir dans la meilleure direction. Quand on connecte à cette profondeur de l’esprit humain, nous gagnons en force.

En observant combien nous sommes enchaînés, nous pouvons incorporer parallèlement « de nouvelles pratiques », germes d’une démocratie réelle. Celle-ci se construit autour des deux principes que sont la Règle d’or et la cohérence[16].

– La Règle d’or est un principe universel présent dans toutes les cultures dans leur aspect humaniste qui dit : « Traite les autres comme tu aimerais être traité ». En fonction de ce principe, si je regarde mes actes quotidiens, je comprends que je ne peux construire mes relations et mon action qu’avec une atmosphère caractérisée par « l’affection ». Nous devons retrouver dans nos relations, dans nos quartiers et avec les autres cet esprit de « Communauté[17] », en nous rendant compte combien notre avenir est commun à tous, comment de la joie de l’autre dépend mon bonheur !

– Penser, sentir et agir dans la même direction, ce principe de cohérence est la base de tout acte intentionnel. Souvent, il y a une grande contradiction entre nos pensées, nos sentiments et nos actes. En unifiant notre vie, nous nous sentirions en accord avec nous-mêmes, nous aurions confiance en nous-mêmes. Nous aurions alors une influence positive sur ceux qui nous entourent.

Nous constatons que bien des politiciens agissent, sentent et pensent dans une direction destructrice. C’est le cas des racistes, des exploiteurs, des fanatiques et des violents mais aussi de ceux qui les soutiennent par leurs actes, leur vote, leur docilité ou leur silence. Leur incohérence dans la relation est évidente, parce qu’ils traitent les autres d’une façon très différente de celle qu’ils veulent pour eux-mêmes.

Par une méditation simple (en révisant par exemple chaque jour les actes que nous avons réalisés), nous pouvons très bien changer nos comportements et réparer les préjudices que nous pourrions avoir occasionnés, revenir le lendemain vers les autres d’une nouvelle manière et se proposer de réparer. Par cette intention soutenue, même si nos progrès peuvent paraître lents, nous finissons par observer qu’il est possible d’établir une nouvelle relation à l’autre, qui n’est plus pyramidale mais horizontale, dans un lien d’entraide et de compréhension. Les changements que nous désirons dans le monde, en faveur d’une réelle démocratie, de la justice sociale, ne peuvent pas être projetés dans l’abstrait, mais à partir de la situation que nous vivons et de notre comportement personnel.

Pour qu’une démocratie réelle voie le jour, il est nécessaire de mettre l’intention sur les organisations de bases, d’encourager les communautés de voisins, de travailleurs ou d’étudiants qui formeront des fronts d’actions. Ces communautés ne peuvent se construire que sur l’idée d’un changement social et personnel simultané, sur la reconnaissance de la diversité et sur une organisation horizontale structurée. À partir de ces organisations de base, on tendra à créer des organismes qui coordonneront et solidariseront les initiatives. Enfin, la finalité recherchée devrait être de construire un grand ensemble humain : La Nation Humaine Universelle, qui tendra à dépasser les anciennes structures violentes et pyramidales. Dans ce cadre, les anciens partis devront laisser la place à des mouvements sociaux, qui auront pour vocation d’établir la démocratie réelle, avec des élus qui ne seront préoccupés que du progrès humain, dont la jauge sera la qualité de la santé, le niveau d’éducation et l’amélioration des conditions de vie. Une nouvelle éducation accompagnera le développement de la conscience humaine. Cette Bonne Connaissance permettra de dépasser la douleur physique par le progrès de la science. On comprendra enfin la profondeur de l’Être-Humain et les capacités encore inutilisées de son psychisme, ce qui manque aujourd’hui pour pouvoir se développer dans une société harmonieuse.

À un moment du processus historique, une minorité a volé son pouvoir à l’être Humain, elle a commencé à le chosifier et à le violenter. Aujourd’hui nous avons bien avancé dans la compréhension de notre histoire, de notre psychisme, et dans nos connaissances… alors le moment est venu de nous demander si nous voulons vivre, et dans quelles conditions.

 

Notes

[1]      Référence à la fois à la période que nous traversons, où il semble que la véritable histoire humaine n’en soit qu’à ses balbutiements, et au mythe de Platon, l’allégorie de la Caverne, qui décrit très bien, l’ignorance ou le sommeil dans lequel nous vivons. http://plato-dialogues.org/fr/tetra_4/republic/caverne.htm

[2]     Si le vote blanc était reconnu et en prenant en compte le vote nul ainsi que l’abstention, le Président de la République, Emmanuel Macron n’aurait réuni que 43,63 % des suffrages du corps électoral français, sans compter les 9,5 millions de personnes non-inscrites. http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/08/et-si-les-resultats-de-la-presidentielle-avaient-pris-en-compte-le-vote-blanc-ou-l-abstention_5124412_4355770.html

[3]      Livret de La France insoumise sur le thème de l’intervention populaire et citoyenne (https://avenirencommun.fr/livret-intervention-populaire/) Livret de La France insoumise sur le thème de la 6ème République et de l’Assemblée constituante.  (https://avenirencommun.fr/livret-assemblee-constituante/)

[4]      Voir Silo, Lettres à mes amis, Lettre n°1, L’évolution sociale, Éditions Références, Paris, 2004, p. 26. ; et Arnaud Parienty, Idées & débats, L’économie est-elle une science ?, https://www.alternatives-economiques.fr/leconomie-une-science/00050875

[5]      Silo à ciel ouvert, Discours du 4 mai 2004 à Punta de Vacas, à l’occasion de la première célébration annuelle du Message de Silo, Éditions Références, Paris, 2007, http://www.silo.net/system/documents/32/original/VACAS04_french.rtf

[6]      « Ainsi la valeur de la fortune des 500 de la revue Challenges, qui sont les 0,001% les mieux dotés, a été multipliée par 7 depuis 1996 et celle du Top 10, à la pointe des 0,0001% tout en haut de la pyramide par 12 ! » https://www.challenges.fr/patrimoine/patrimoine-les-riches-s-enrichissent-toujours-plus-vite-que-les-classes-moyennes_485236

[7]     Guillermo Sullings, À la croisée des chemins, Les pas de la transition vers la démocratie réelle, Éditions Références, Paris, 2017, p. 158.

[8]      Voir le PAHM : Plan d’Action Humaniste Municipal https://www.parti-humaniste-france.org/presentation/pahm.html

[9]     Il n’y a pas de progrès significatif concernant la pauvreté, par exemple. http://www.undp.org/content/undp/fr/home/presscenter/pressreleases/2014/07/24/2-2-billion-people-are-poor-or-near-poor-warns-2014-human-development-report-on-vulnerability-and-resilience.html

[10]    Silo, Lettres à mes amis, À propos de la crise sociale et personnelle dans le monde actuel, Éditions Références, Paris, 2004.

[11]    Voir la Charte de responsabilité politique. https://www.parti-humaniste-france.org/presentation/charte_responsabilite_politique.html

[12]    Hugo Novotny, Intentionnalité dans l’évolution humaine et universelle, sur le site du Parc d’étude et de réflexion La Belle Idée, et Silo, Notes de psychologie, Éditions Références, Paris, 2012.

[13]    Silo, Psychologie de l’image, dans Contribution à la pensée, à paraître Éditions références, Paris, 2018.

[14]    Manifeste « Ce qui nous unit vers la Nation Humaine Universelle » – Forum Humaniste de Madrid (Mai 2018) https://www.humanistforum.org/fr/manifeste/

[15]    https://www.copehu.org

[16]    Silo, Lettres à mes amis, À propos de la crise sociale et personnelle dans le moment actuel, Éditions références, 2004.

[17]    Quand on étudie ce qu’est une communauté, on comprend très vite que la démocratie trouve son origine dans le travail en commun pour le bien-être de tous. Par ailleurs, il existe de nombreux exemples de démocratie bien plus avancées et anciennes que la soi-disant démocratie occidentale.