À l’occasion de l’événement réalisé au Congrès espagnol des députés, il a été question de la sécurité mondiale et du risque croissant de l’utilisation des armes nucléaires, ainsi que des principales initiatives internationales en cours pour prévenir ce risque.

Le 7 juillet 2017, sur l’initiative de l’Organisation des Nations Unies, 122 pays ont conclu la négociation et l’élaboration d’un traité interdisant les armes nucléaires (Traité sur l’interdiction des armes nucléaires). Par la suite, le 20 septembre 2017, le processus de signature du Traité a été enclenché dans l’espoir que plus de 50 pays le ratifient, ce qui est une condition pour son entrée en vigueur.

La question qui s’est posée lors de l’événement était la suivante : « Quelle est la position du gouvernement espagnol ? » En effet, l’Espagne ne fait pas partie des 122 pays qui ont travaillé à l’élaboration de ce traité. Les parlementaires présents, du groupe Podemos et du PSOE, ont déclaré qu’« il semble nécessaire que le Parlement espagnol débatte des travaux sur les mesures et les traités internationaux pertinents et y participe ».

Cet événement a été réalisé sur l’initiative de la société civile, de plusieurs organisations telles que Monde sans guerre et sans violence, l’Asociación Española de Investigación para la Paz (AiPAZ), la Fundación Cultura de Paz et la WILPF-Espagne, entre autres. Ces organisations demandent aux groupes parlementaires de prendre position sur cette question.

Dans la salle Clara Campoamor du Congrès des députés. Les députés Pedro Arrojo et Sánchez-Amor ont été les hôtes de l’événement et ont présenté Rafael de la Rubia, coordonnateur de la Marche mondiale. Celui-ci a souligné l’intérêt des Journées comme activité préliminaire à la 2e Marche 2019-2020 qui quittera Madrid et, après un voyage de plus de cinq mois à travers tous les continents – y compris l’Arctique et l’Antarctique – reviendra à la capitale espagnole.

Ensuite, Alyn Ware, coordonnateur international du PNND et lauréat du Right Livelihood Award (souvent appelé le Prix Nobel Alternatif) en 2009, a exposé les fondements des travaux réalisés par le Réseau des parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaire (PNND).

Ce forum interparlementaire international bénéficie du soutien de plus de 700 parlementaires de 75 pays qui travaillent au désarmement nucléaire.

Pedro Arrojo a annoncé que 50 membres du groupe parlementaire Podemos ont rejoint le PNND ces derniers jours. Pablo Bustinduy et Alyn Ware se sont entretenus aujourd’hui, avec beaucoup d’intérêt, de la voie néo-zélandaise, de la manière dont ils ont réussi, au moyen d’un accord de défense commune entre la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les États-Unis, à faire respecter la décision du peuple néo-zélandais de bannir la présence d’armes nucléaires sur son territoire.

Les Journées de la non-violence, préliminaires à la 2e Marche mondiale, se poursuivront le 17 au Palacio de Correos de Cibeles, siège de la mairie de Madrid, où les principaux axes de la 2e Marche mondiale seront présentés à différents groupes thématiques.

Contact : Rafael de la Rubia,  info@mundosinguerras.es

Plus d’information :

http://pazynoviolencia.org/inscripcion-jornadas-por-la-paz-y-la-no-violencia-noviembre-2017/

 

Traduction de l’espagnol : Silvia Benitez