Agriculture écologique: prenez-en de la graine. Mathieu, Aldric, Antoine, Sébastien… tous sont agriculteurs en Vendée ou en Normandie et ont pour ambition de produire mieux, en harmonie avec la nature, afin de préserver leur environnement et fournir une alimentation de qualité.

Pour la deuxième fois, nous souhaitons soutenir des agriculteurs désireux de montrer que des alternatives à la voie industrielle existent. Il leur suffit d’un coup de pouce !

Haies d’honneur pour la nature en Normandie

Maintien de la biodiversité, lutte contre l’érosion des sols, protection contre les maladies invasives, effet brise-vent protecteur des cultures, production de bois-énergie… Loin d’être un obstacle, en agriculture, les haies sont une véritable opportunité écologique.
C’est pourquoi Aldric, Antoine et Mathieu ont décidé d’en planter 10 km dans leurs champs !

Dans les années 1960, le développement de l’agriculture industrielle est allé de pair avec la disparition des haies en France, obstacles à la mécanisation et à
la recherche effrénée de productivité.
Aujourd’hui, nombreux sont les agriculteurs qui souhaitent retrouver ces barrières naturelles, véritable vivier de biodiversité. De plus, le bois récupéré lors de la taille des haies permettra d’alimenter une chaudière qui contribuera à l’autonomie énergétique des fermes.

Découvrir et soutienir le projet « Haies »

Avec le toaster, l’autonomie alimentaire c’est du tout cuit !

En agriculture, le toaster est une machine imposante mais mobile, permettant de griller les graines avec lesquelles sont nourris les animaux. Ce projet d’achat collectif est né d’un groupe d’éleveurs laitiers et de l’envie commune de ne plus nourrir leurs animaux avec des aliments qu’ils sont obligés d’acheter.

Concrètement, quels vont être les avantages d’un toaster en agriculture ?
Une fois toastées, les graines deviennent plus digestibles pour les animaux qui les mangent. L’acquisition de ce toaster permettra donc aux agriculteurs de nourrir leurs bêtes avec des aliments qu’ils produisent eux-mêmes et non plus avec des tourteaux de soja transgénique importés. Ils s’affranchissent ainsi d’une certaine dépendance vis-à-vis des vendeurs d’aliments, notamment des coopératives. Ce sera donc l’opportunité pour eux de diversifier les cultures qu’ils produisent sur leurs fermes en développant des cultures de protéagineux (pois, féverole, lupin, …). Ces cultures, très bénéfiques pour les sols, ne nécessitent que peu voire pas d’intrants. Moins d’OGM donc, pour plus de biodiversité et d’indépendance.

 

L’article original est accessible ici