La Havane, 18 déc (PL) De nombreuses personnalités de toute l’Amérique latine et du monde entier se réjouissent aujourd’hui des accords pris par Cuba et les États-Unis visant le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
L’une des premières déclarations sur ce sujet a eu lieu lors du sommet semestriel du Mercosur lorsque les présidents de l’Argentine, du Venezuela, du Brésil, de la Bolivie, de l’Équateur, de l’Uruguay, du Nicaragua et du Salvador ont applaudi à l’unisson les accords pris par Washington et La Havane.

La veille, les présidents Raul Castro Ruz et Barack Obama ont annoncé leur volonté de rétablir les relations diplomatiques bilatérales directes. Cette mesure a été mise en vigueur de manière parallèle à la remise en liberté aux États-Unis des trois combattants antiterroristes cubains faits prisonniers dans ce pays il y a 16 ans.

La Havane, de son côté, a libéré plusieurs prisonniers politiques, dont Alan Gross incarcéré depuis cinq ans pour espionnage.

Dans les négociations, le gouvernement du Canada et le pape François ont joué le rôle d’intermédiaire.

Par ailleurs, le système des Nations Unies à Cuba a félicité les deux présidents pour ce rapprochement historique, ainsi que le chancelier d’Angola, Georges Chikoty, le Sénat paraguayen, le gouvernement portugais et les chancelleries du Vietnam et de Chine.

À Porto Rico, le Mouvement indépendantiste national hostosiano a exprimé sa joie pour le retour à Cuba de Gerardo Hernandez, Ramon Labañino et Antonio Guerrero.

À Cuba, plusieurs personnalités de la culture comme le chanteur et compositeur Silvio Rodriguez et la chercheuse Graziela Pogolotti ont célébré cet événement en remarquant l’importance des dialogues entre les deux parties afin de mettre un terme à leurs différences.

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