Par Marie-Laurence Chanut 

« D’Einstein à Magritte : au delà de nos vérités » est le titre évocateur d’un symposium  international qui se déroulera les 7 et 8 décembre prochains aux Parcs d’Etude et de Réflexion La Belle Idée[1] » à coté de Paris en France.

A la question, pourquoi ce titre, la responsable du Centre d’Études Humanistes (CEH) de Bruxelles qui coordonne l’évènement en lien avec celui de Paris répond :

« C’est un clin d’œil à une conférence qui a eu lieu en 1995 en Belgique « Einstein meets Magritte » et qui a mené une réflexion interdisciplinaire sur la science, la nature, l’action humaine et sociale. Mais c’est aussi parce qu’Albert Einstein a radicalement modifié la vision du monde avec ses découvertes scientifiques et parce que René Magritte a illustré de façon picturale le fait de porter un autre regard sur les choses. La science, tout comme l’art, participent chacun à leur manière à l’évolution du monde”.

Les Centres d’Études Humanistes de Paris et Bruxelles ont porté ce projet car ils ont pour vocation l’étude, la recherche et la diffusion du Nouvel Humanisme Universaliste, ses idées et ses applications tant auprès des spécialistes du monde académique et universitaire que du grand public.

L’idée que le développement de la connaissance puisse aller au-delà de ce qui est considéré comme vérité absolue est importante dans le courant de pensée du Nouvel Humanisme Universaliste.

Il est vrai que monde change, que la vitesse du changement s’accélère et qu’en conséquence la condition humaine va en être révolutionnée.

Et si les nouvelles découvertes scientifiques bouleversaient notre manière de regarder le monde ?

Et si, avec elles, nos « réalités » étaient remises en questions, nos certitudes bousculées ?

Si nous vivions 1000 ans, qu’est ce que cela changerait ? Comment serait notre rapport à la mort ? Comment nos valeurs établies, nos relations avec les autres  seraient-elles modifiées ?

Et si – comme le dit fort à propos un des conférenciers – : “si on fabrique des neurones et pas de corps, est-ce que ce sera toujours un être humain ?”

Entre désorientation et ouverture de nouveaux horizons, craintes et espoirs, quelles sont les perspectives ? Comment aborder les changements à venir? Comment se projeter dans le monde futur ?

Autant de questions qui pourront être abordées lors du symposium au cours duquel des spécialistes de plusieurs pays, disciplines, et cultures interviendront :

Greta Van Vickenroy (Docteur Ingénieure – Professeur à la Haute Ecole Francisco Ferrer et la Haute École Ilya Prigogine – Bruxelles- Belgique) : « Les bases de la physique quantique » et« La direction des sciences – Sciences et Humanisme ».

Harald Freyer (Physicien nucléaire – Munich) : « Les lois universelles en relation avec la physique quantique ».

Sylvia Bercu (Psychiatre- Recherches sur la psychologie du Nouvel Humanisme – Londres – Angleterre) : « L’espace de représentation ».

Elie Théofilakis (Enseignant universitaire à la retraite – Paris – France) : « La transversalité entre la science, l’art et la technologie ».

David Sámano Chávez  (Ethnologue à l’ENAH – École Nationale et d‘anthropologie et d’histoire – Mexico – Mexique): « La physique dans les sciences sociales : vers une coopération entre le savoir matériel et le savoir spirituel ».

Gian Luca Frustagli (Physicien – Rome -Italie) : « L’impact de la physique quantique sur le temps et la conscience humaine ».

Simone Casu (Créateur d’une école d’art – Rome) : « La fonction de l’art pour le développement et le bien-être de la société ».

Raquel Paricio (Barcelone – Espagne): « De la spiritualité dans l’art à l’aube de la vie artificielle ».

Michelle Salaméro (Formatrice – Paris – France) : « Conte à la croisées de chemins entre spiritualité et physique quantique ».

Entre exposés et échanges, les participants, spécialistes ou non, pourront croiser leurs réflexions, partager leurs découvertes, s’enrichir mutuellement et ouvrir les nouveaux chemins que nous allons parcourir.

Pour participer à ces journées, contacter Pascale Oster : pascale.oster@free.fr

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Notes 

[1] Les Parcs d’Etude et de Réflexion sont des lieux de rencontre et d’irradiation d’une nouvelle spiritualité qui rejette toute forme de violence et de discrimination et qui en appelle à cette dimension sacrée du mental humain pour trouver sens et liberté.