Selon Lourdes Palacios, députée du Front de Libération Nationale Farabundo Martí (FMLN), ce type de projets ont été freinés jusqu’à présent par la droite salvadorienne.

Dans ce sens, la fonctionnaire précise que depuis une dizaine d’années, différentes alliances politiques de droite ont bloqué les discussions au Parlement sur l’accès à l’eau.

L’un des changements approuvés vendredi passé dans la Constitution salvadorienne remplace le chapitre « Santé publique et Assistance sociale » par celui de « Santé publique, Alimentation, Eau et Assistance sociale ».

La modification de l’Art. 69 de la grande charte a également été approuvée et il a été établi que l’Etat contrôlera les denrées alimentaires et les conditions environnementales qui influencent la santé et le bien-être de la population.

Ainsi, un alinéa mentionne que « toute personne a droit à une alimentation adéquate ».

Une autre modification mentionne la responsabilité de l’Etat de créer des politiques de sécurité alimentaire et de nutrition pour tous les habitants.

Dans ce sens, il est spécifié que « l’eau est une ressource essentielle à la vie ». Pour cette raison, l’Etat devra préserver les ressources hydriques et créer des politiques publiques dans ce domaine.

Pour être définitives, ces réformes devront être ratifiées par la prochaine législature du Parlement salvadorien, qui sera en charge le 1er mai prochain.

Source originale : [Article de l’Agence Pulsar](http://www.agenciapulsar.org/nota.php?id=20396)