« *Cette année, l’intitulé de la foire du livre de Bruxelles est : « le monde appartient aux femmes ». Pensez-vous que ce concept soit encore important aujourd’hui ?* »
Il est important de se souvenir qu’il y a eu un temps de crise. Le pouvoir appartient aux flux financiers, aux banques. A une époque quand on disait cela, on disait quelque chose d’important.

« *A travers votre œuvre et votre engagement personnel, quel seraient pour vous les principaux axes d’une culture de la paix, d’une culture de la non-violence ?* »

Pour moi, cela passe par la Pratique d’une participation d’intérêt collectif, c’est être capable de se réunir autour d’un sujet qui peut diviser et donner à cette chose qui divise le pouvoir quelque chose qui rassemble. Le pouvoir des femmes est le pouvoir de s’unir les uns aux autres.

« *Si vous aviez une devise à transmettre à nos lecteurs, quelle serait-elle ?* »
Ce serait d’essayer de trouver le mode de résistance qui crée de la joie.

Propos recueillis par Sylvène Baroche et Tatiana De Barelli